Quand Russell, ses bêtes et ses hommes arrivent à Sundance, il s’agit sûrement de leur dernier boulot. En effet, le train est de plus en plus présent sur le territoire et l’époque des cowboys est terminée ! Le cheval de fer ne devrait d’ailleurs pas tarder à arriver à Sundance. Mais pour cela, la réputation de la ville doit être intacte. C’est alors qu’une tragédie frappe la ville (et Russell !) et que beaucoup de ses habitants s’avèrent décidément prêts à tout pour voir le train arriver jusqu’à eux.

Jusqu’au dernier est une bande dessinée de Jérôme Félix et Paul Gastine. C’est le western parfait qui rend en même temps hommage au genre. Tous les ingrédients attendus sont réunis visuellement comme scénaristiquement. En conséquence, les personnages sont sales (mais certains n’en sont que plus attirants !), les hommes fréquentent les prostituées, il y a de l’alcool, de l’argent, des arrangements, de l’ambition, de la cruauté. Il est aussi possible de compter sur la plus jolie des institutrices pour sortir le plus mal parti de ses élèves de sa condition. C’est le rai de lumière qui transperce cette histoire intense et sombre. Le tout est raconté à l’aide de planches toutes plus remarquables les unes que les autres qui permettent définitivement de faire un voyage exaltant à souhait.

Présentation de l’éditeur :
L’époque des cow-boys tire à sa fin. Bientôt, ce sont les trains qui mèneront les vaches jusqu’aux abattoirs de Chicago. Accompagné de Benett, un jeune simplet de 20 ans, Russell a décidé de raccrocher ses éperons pour devenir fermier dans le Montana. ATTENTION, LE RÉSUMÉ EN DÉVOILE BEAUCOUP SUR L’INTRIGUE ! En route, ils font halte à Sundance. Au petit matin, on retrouve Benett mort. Le maire préfère penser à un accident plutôt qu’à l’éventualité d’avoir un assassin parmi ses concitoyens et chasse Russell de son village. Mais le vieux cow-boy revient à la tête d’une bande d’Outlaws pour exiger la vérité sur la mort de Benett…