Mes 3 conseils pour un auteur indépendant

Mes 3 conseils pour un auteur indépendant

Mes 3 conseils pour un auteur indépendant est un article que j'écris dans le cadre de l'évènement "  3 conseils pour un auteur indépendant" du blog ecrire-et-etre-lu. Un blog auquel je suis inscrit et que je parcours régulièrement pour découvrir de bons conseils comme 10 erreurs markéting à bannir.
Aujourd'hui, c'est à moi de donner des conseils. Prêt ? C'est parti.

S'imposer une discipline : le premier de mes 3 conseils.

Je l'avais pourtant entendu dès le début de ma décision de poursuivre sur la voie de l'écriture qu'il fallait écrire tous les jours. Oui mais, de nombreuses excuses viennent parasiter nos bonnes résolutions :
- Je suis fatiguée, on verra demain.
- j'ai autre choses à faire aujourd'hui, on verra plus tard.
- j'ai pas trop d'idée, je vais attendre que ça revienne, inutile d'insister aujourd'hui...
En voici trois (c'est un article sur le 3 !) que je me suis souvent dit pour ne pas écrire. Et quand on loupe un jour, deux jours, on perd vite l'habitude d'écrire. Le train train repart et on oublie nos bonnes résolutions.

Il faut donc se créer une discipline et s'y tenir. Pour ma part, c'est écrire tous les jours du 1er au 24 du mois inclus. Du 25 à la fin du mois, je travaille sur un autre projet d'écriture qui verra le jour, quand il sera prêt. Je ne manque pas un jour, ou alors, j'ai la tâche de rattraper le lendemain. J'écris le soir, avant de me coucher, alors quand je sais qu'une journée va être fatigante, ou comme au 24 décembre, je savais pertinemment que je n'écrirais pas, j'ai écrit soit dans la journée, soit je prends de l'avance en écrivant un peu plus les jours précédents.
Et c'est toute l'année. Il y a encore un an, une fois l'écriture d'un livre fini, je posais ma plume, et me mettais au repos pour un moment. A présent, à peine un écrit, je repars sur un autre.

Le résultat : je sors à présent deux livres par an au lieu d'un.

Écrire comme on le sent : rester soi-même

Quand notre livre sort, qu'il commence à être critiqué, on a tendance à vouloir tout modifier. C'est ce qui m'est arrivé. Pour mon tome 1 de A l'abri de la différence, on m'a reproché le trop de dialogues. J'ai voulu en mettre moins pour corriger cette erreur pointée. Hors, je ne me sentais plus moi-même, l'écriture n'était plus naturelle pour moi. Lorsque j'ai réalisé en lisant d'autres livres (qui marchent bien !) que d'autres auteurs utilisent beaucoup les dialogues, je me suis dit : "c'est peut-être ma marque à moi !" J'essaie encore parfois d'en éviter quand je pense que c'est possible, mais je ne me prends plus la tête quand un dialogue se met en place dans l'histoire.

C'est un exemple parmi tant d'autres. Il faut écrire comme les idées nous viennent. Le temps de relecture permettra après de revoir certaines lacunes, certaines répétitions, mais ce n'est pas au premier jet qu'il faut y faire attention. Écrire, écrire, toujours écrire comme on est, inutile de vouloir ressembler à tout le monde. Chacun sa marque !

La relecture : mon dernier de mes 3 conseils

Quand je lis un livre, trouver une faute toutes les trois lignes (il m'est arrivé de voir pire) est fortement désagréable. Quand en plus l'auteur s'en fiche... (si si, cela m'est déjà arrivé de faire la remarque en privé à un auteur et de me faire envoyer balader)

Bref, quand on met le point final à son livre, le mieux est de le laisser dormir quelque temps, moi je le laisse dormir un mois. Puis, il faut le reprendre, le relire très attentivement pour corriger les fautes, les répétitions et parfois les incohérences ou phrases qui ne parait plus du tout logiques.

C'est fini après ?

Que nenni ! Après, il faut confier son bébé à d'autres personnes qui pourront avoir un regard extérieur. Si en plus elles sont bonnes en orthographe, c'est encore mieux. Je confie mon livre, en général, à deux personnes. Pour l'orthographe, je n'ai rien à dire, soit je corrige direct les remarques, soit, si j'ai un doute, je demande à mon ami Gogole.
Pour ce qui est des tournures de phrase, ou de l'idée même de ce que j'écris, soit je suis d'accord avec la personne et je corrige, soit je reste sur mon idée. Je reste maîtresse de mon œuvre !

Je lisais sur Facebook, une personne qui demandait si à force de corrections, on accepterait que l'œuvre ne soit plus celle d'origine... Moi je dis non, mon roman reste le mien. Je l'écris avec mes tripes et il restera ce que je voulais en faire.

Si Jérôme me le permet, j'en rajouterai un 4e, un tout petit, un dernier pour la route. N'écrivez pas avec un chat proche de vous. Pourquoi ? Je vous laisse le découvrir en image !


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois