Love & rehab, de Jay Crownover

Love & rehab, de Jay Crownover

De Jay Crownover

Paru le 5 décembre 2019

Chez Hugo New Romance

352 pages

17€

Love & rehab, de Jay Crownover


Elle a été la seule à reconnaître les signes qui ne trompent pas : Cable James McCaffrey, si cool et populaire, est en fait un junkie au bord de l’autodestruction. Affton a trop souffert de l’addiction de sa propre mère pour ne pas au moins donner l’alerte. 
Quand la mère de Cable apprend qu’une personne est assez naïve pour se préoccuper sincèrement de son fils, elle s’empresse de faire une proposition à Affton : passer l’été en compagnie de Cable dans une villa du bord de la mer et s’assurer qu’il ne retombe pas dans la drogue. Un service qu’elle saura payer suffisamment généreusement pour permettre à Affton d’étudier dans l’université de ses rêves.
Comment refuser ? Affton en est incapable, même en sachant pertinemment que Cable va détester ce projet. Et, surtout, que ce garçon, aussi odieux soit-il, est susceptible de développer chez elle une tout autre forme d’addiction, peut-être plus dangereuse encore…

Love & rehab, de Jay Crownover

Ce roman est très personnel pour Jay Crownover, et il débute par une note de l’autrice expliquant pourquoi. Connaître toute la dimension réaliste de cette histoire l’a rendue beaucoup plus forte, et je vous conseille de lire l’avant-propos si vous décidez de lire Love & Rehab.

Love & Rehab traite de l’addiction dans sa globalité, mais surtout des dommages qu’elle peut avoir. Jay Crownover ne se veut pas moralisatrice mais souhaite nous donner un roman aussi réaliste que possible tout en s’appuyant sur un thème pour le moins sensible et compliqué à traiter. J’ai trouvé ce traitement, justement, remarquable, sincèrement. Pour moi, Jay Crownover a réussi à nous proposer un roman centré sur l’addiction tout en réussissant à ne pas être *que* sur l’addiction. Cable n’est pas réduit à ses travers, mais au contraire, à tout ce qu’il est au-delà de cette addiction.

Le personnage d’Affton m’a beaucoup plu, dès les premières pages, et c’est assez rare pour être souligné. J’ai souvent du mal avec les personnages principaux féminins, surtout dans ce genre d’histoires où, dans le cas d’une romance, on a dès le début un personnage « fort » et un autre « faible » (le personnage féminin étant toujours représenté comme plus faible que le personnage masculin, qu’on nous présente avant tout comme quelqu’un d’impressionnant, de fort, de puissant et massif). Ce n’était pas du tout le cas ici. La force d’Affton est indéniable, et je l’admire pour ses actions tout au long du roman. Je n’aurais pas été capable du quart de ce qu’elle a la force de faire.

Ce roman est très compliqué à chroniquer puisque, quelques heures après l’avoir terminé, j’ai encore du mal à savoir ce que j’en ai pensé. Certains passages étaient un petit peu trop longs à mon goût, mais j’ai beaucoup aimé les personnages. Je n’ai pas compris toutes les actions de Cable et une en particulier a remis en question toutes les bonnes choses que j’avais pensé de lui au début du roman.

Je suis donc mitigée, même s’il est sûr que pour moi, Jay Crownover a réussi à représenter l’addiction dans toute sa complexité et que c’est pour cette raison que j’ai autant de mal à mettre mes pensées au clair.

☆☆☆,5

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