Ne t’enfuis plus d’Harlan Coben aux Edtions Belfond

La lecture, les envies tiennent au final à peu de chose, il aura fallu que j'entende parler de la rencontre avec Harlan Coben ce 18 novembre à L'Olympia (qui fera l'objet d'un petit article plus détaillé de Priscilla) pour que l'envie de revenir à des lectures qui ont bercé ma vie de jeune adulte et mes premières années de boulot reviennent.

Hier soir, j'étais donc à L'Olympia, cette salle mythique, juste au bord de la scène à écouter Harlan Coben parler de ses inspirations, de sa façon de créer et j'ai trouvé absolument incroyable ce moment, j'avais presque l'impression de comprendre et d'entendre ces mécanismes qui l'ont amené à écrire Ne t'enfuis plus, que je venais juste de terminer. Les anecdotes qu'il a raconté m'ont replongée dans l'histoire ainsi que les lectures de Stéphane Varupenne, sans parler de la musique de Hildur Gudnadottir, qui a signé la BO du livre, les moments partagés avec ses enfants, la peur de ne pas plaire au public à chacune de ses parutions... Un moment fort et la découverte non plus cette fois de l'écrivain à succès mais de l'homme en tant que tel, drôle et terriblement agréable.

Ne t’enfuis plus d’Harlan Coben aux Edtions Belfond

Mais je suis ici pour vous parler de Ne t'enfuis plus, voici donc ce que j'en ai pensé:

Tout d'abord l'excitation de retrouver la plume et les histoires tellement bien ficelées de l'auteur, on redécouvre une nouvelle fois ici l'univers familial, l'affection portée aux siens. Simon cherche à tous prix à retrouver Paige, sa fille dont il n'a plus trace depuis des mois, sa fille qui peut sembler perdue car devenue toxicomane et sous la coupe d'un homme peu recommandable. Ne supportant plus cette situation, Simon va braver des situations absolument incroyables afin de sauver son enfant, entre secrets de famille et secte illuminée, Harlan Coben balade son lecteur de rebondissements en révélations. C'est bien là que l'on reconnait son talent et sa force de narration, cette capacité à nous donner l'impression qu'aucune issue favorable et surtout rationnelle et crédible ne pourra émerger de tout cela, énorme erreur car le talent balaye toutes les inquiétudes du lecteur et emboîte chaque événements avec justesse.

Le personnage de Simon, cet homme que l'on imagine fort et grand, car on ne peut s'empêcher de le mettre en scène et de le voir à l'écran et c'est là la force incroyable de l'auteur, donc Simon même si il n'est pas parfait dégage une sérénité qui ne peut que donner envie de le suivre à travers les aventures qu'il va vivre, on lui fait confiance comme on le ferait à un père.

L'amour dans son plus grand terme est au final un fois encore le thème récurent de ce roman, quelques soient les événements, les défis et les rudesses que la vie va mettre sur le chemin d'un parent, l'amour qu'il porte à son enfant est le plus fort et il peut amener à un geste irrasonné.

Merci aux éditions Belfond pour cette lecture ainsi que pour cette agréable soirée passée en compagnie de mon amie Priscilla et ces belles rencontres, notamment avec la blogueuse Ju lit les mots


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