- Allez, hop, ma cochonne ! À la douche.

- Pour un nouveau round ? suggère-t-elle pleine d'espoir.

Je scrute mon pénis qui baisse progressivement le drapeau.

- Il va falloir que je recharge les batteries avant. Laisse-moi deux minutes. Ou cinq. (Je regarde de nouveau mon sexe ramolli.) Une heure max... et une petite sieste, c'est possible ?

- Petit joueur.

Elle se lève, penche la tête vers ma queue et lui déclare :

- Va falloir faire un effort, ma chérie, si tu veux qu'on reste meilleures amies.

Au secours ! Ma jolie Callie est devenue un monstre assoiffé de sexe.

Pendant que je m'habille, encore humide de ma douche, j'observe Callie retirer les draps et les mettre en boule dans un coin de la pièce.

- Ta mère ne se pose pas trop de questions en voyant chaque jour tous ces draps à laver ?

- Oh, si ! Mais je lui ai expliqué que dans l'euphorie de l'action tu avais tendance à te répandre partout. Elle n'a pas insisté pour en savoir plus.

Je crois que je viens de perdre toutes mes couleurs.

- T-t-tu plaisantes ? bégayé-je, effaré.

- Oui, mais avoue que c'était drôle ?

Elle rit. (Moi, non.) Je lui lance un regard mauvais. Elle s'esclaffe de plus belle.

- Déstresse, mon canard, c'est moi qui m'occupe du linge, donc elle n'a rien remarqué.

- Quand même, ce serait plus simple si tu venais t'installer à l'appartement, non ?

Je tends la main vers elle et j'attrape une mèche de ses cheveux que j'entoure sur mon doigt.

- Je sais que tu as besoin d'être près de ta famille en ce moment, mais...

- Non, non, tu as raison, m'interrompt-elle. Nous manquons clairement d'intimité ici, donc, si tu veux bien de moi chez toi, j'aimerais beaucoup venir.

- C'est décidé dans ce cas ! Tu emménages chez moi...Ou plutôt chez nous.

Elle soupire, d'un air rêveur :

- On va pouvoir faire du sexe toute la journée.