The Boys d’Eric Kripke

The Boys d’Eric Kripke

Voilà une série qui a su faire parler d'elle ! Alors que les super-héros, sauveurs de la veuve et de l'orphelin, envahissent nos écrans, cette série nous offre une vision assez différente !

Dans The Boys, les super-héros existent et ne se cachent pas ! Au contraire, tout un marchandising est fait autour d'eux. Ce sont les stars, la marque qui enrichit la société Vaught à coup de films et produits dérivés. Au lieu d'être des défenseurs, les super-héros sont devenus des sortes de héros de télé-réalité (imaginez les Marseillais en cape, slip et collants !). Tout semble bien fonctionner de la sorte, jusqu'à ce qu' une bande de simples humains viennent faire dérailler la machine .

Adaptation du Comics du même nom, The Boys montre un aspect sombre de la condition de super-héros . Ils ne sont plus motivés par de bonnes actions, par une idée de justice... non, ils se devenus les instruments du Capitalisme et ne pensent qu'à rester au sommet de la gloire.

Je n'ai pas lu les comics d'où est inspirée la série, mais Amazon réussit son coup et offre aux spectateurs un spectacle macabre et jouissif ! Le sang coule à flot, sans tabou, et les coups pleuvent de toutes parts. Pas question de prendre de gants, la série se veut décomplexée et trash, rejetant toute forme de censure !

On pourra noter les ressemblances avec certains super-héros connus (Le Protecteur/un mix de Captain America et Superman, Reine Maeve/Wonder Woman, The Deep/Aquaman....), ce qui appuie encore plus sur la côté satirique de la série. Alors qu'on est dans une vague de surenchère de super-héros, cette série apporte un vent " frais ", dans le sens où elle casse tous les codes ! Les héros deviennent des êtres sans morale, et leur image bien policée se prend une claque magistrale !

Les acteurs incarnent parfaitement leurs personnages , ça c'est certain !! Mention spéciale pour Karl Urban et Antony Starr ! A eux deux, ils incarnent de façon épique les deux faces de la société présentée, et l'antagonisme qui les opposent accroît la tension de la série. Et s'il faut retenir une scène, je pense tout de suite à celle avec le dauphin... je vous laisse la découvrir, mais on dit bien... pas de censure !

La série pourra en dérouter certains, mais la majorité devrait en redemander à la fin de cette saison... car oui, les 8 épisodes filent comme le vent et on arrive au cliffhanger final, assoiffés d'en savoir plus !

The Boys d’Eric Kripke


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