Guy Gavriel Kay, des LC en folie

Par Elhyandra @Elhyandra51

Coucou,

Vous avez peut-être entendu parler du Challenge lancé par Lutin pour soutenir Aelinel qui est immobilisée pour 2 mois après son accident de trottinette. Si non (je ne vous félicite pas hein) mais votre séance de rattrapage se trouve ici. J’y participe pour lire Tigane, et c’est parti en LC (actuellement en cours) avec Lutin et Aelinel….et il se pourrait qu’on se soit gentiment emballée toutes les trois…

Voici donc notre planning de lecture, Lianne a prévu de nous rejoindre pour la LC des Lions d’Al-Rassan prévue pour novembre (on peut trainer notre lecture tout le mois bien sûr, pas obligé de suivre le rythme, Monsieur Kay a tendance à s’emballer et nous servir des bouquins plus joufflu qu’un hobbit). Je vous présente donc les lectures communes que vous pourrez rejoindre si le coeur vous en dit :

Ce mois d’octobre : Tigane 

La bataille de la Deisa – où le prince Valentin a disparu, défait par l’armée et la sorcellerie du roi conquérant Brandin d’Ygrath – a scellé le sort de la péninsule de la Palme. Longtemps déchirée par les querelles intestines de ses provinces États, la voici sous la férule partagée de Brandin et d’Alberico de Barbadior, tyrans et maîtres sorciers. La résistance renaîtra d’une poignée d’hommes et de femmes conduits par le prince héritier Alessan, sous le masque de ménestrels et de marchands itinérants. Une longue et dangereuse croisade les attend, pour libérer la Palme et ramener au jour le nom même du pays de Tigane et l’éclat de son histoire, éradiqués de toutes les mémoires par la vengeance du roi sorcier.

Dans ce monde inspiré de l’Italie de la Renaissance, Guy Gavriel Kay compose une épopée fantastique d’une puissance et d’une originalité rares. Les passions humaines et politiques y vibrent à la mesure d’un grand roman d’aventures pathétique, qui se lit aussi comme une métaphore de l’impérialisme, de l’occupation, de l’exil en son propre pays et de la lutte de libération.

Au mois de novembre : Les Lions d’Al-Rassan

L’empire d’Al-Rassan a fait de ses conquérants asharites, venus des sables du désert, un peuple d’artistes et de savants ; l’assassinat du dernier calife a entraîné son éclatement en cités-États rivales. Seul peut-être le roi Almalik de Cartada saura lui rendre sa puissance et son unité, avec le soutien du légendaire Ammar ibn Khairan, poète, diplomate et soldat.
Car une autre menace pèse sur l’Al-Rassan, celle des royaumes jaddites du nord de la péninsule, divisés, certes, mais avides de reconquérir le pays dont ils s’estiment dépossédés. Rodrigo Belmonte est le plus prestigieux de leurs chefs de guerre.
C’est dans l’exquise cité de Ragosa que se rencontreront Ammar et Rodrigo, pour un temps exilés au service du même monarque. Entre eux, la figure exceptionnelle de Jehane bet Ishake, fille du peuple Kindath et brillant médecin.

Guy Gavriel Kay crée des mondes imaginaires librement inspirés de l’histoire médiévale. Les Lions d’Al-Rassan trouve son origine dans l’Espagne du Cid et de la Reconquista, après la chute du califat de Cordoue au XIe siècle.

Au mois de décembre : La Tapisserie de Fionavar (la trilogie au complet oui oui oui)

Ils sont cinq, femmes et hommes, tous vivant à Toronto au Canada ; ils sont jeunes, étudiants ou déjà dans la vie active, tous rationnels. Or, les voici projetés dans Fionavar, le Grand Univers dont le nôtre n’est qu’une ombre bien pâle! Malgré la protection offerte par Mantel d’Argent le magicien, ils sont aussitôt pris dans les premières escarmouches de la guerre qui oppose les forces des Lumières à celles des Ténèbres. Car Rakoth Maugrim, le dieu renégat, a trouvé moyen de se libérer de sa prison millénaire… Avec dextérité, Guy Gavriel Kay tisse, dans LArbre de l’été, premier volet de La Tapisserie de Fionavar, une intrigue complexe et surprenante où surgissent tout à tour des esprits des bois et des eaux, des animaux surnaturels et une magie titanesque, celle des dieux de l’univers de Fionavar…

Au mois de janvier : La Chanson d’Arbonne

Au pays d’Arbonne le soleil mûrit les vignes et fait éclore les chansons des troubadours qui célèbrent l’amour courtois.

Au Gorhaut, terre austère du Nord où l’on adore le dieu mâle Corannos, règne le brutal Adémar, sous l’influence du primat fanatique du clergé.

« Jusqu’à ce que meure le soleil et que tombent les lunes, l’Arbonne et le Gorhaut ne vivront pas en harmonie côte à côte. » 

Gouvernée par une femme, minée par la rivalité sanglante de ses deux seigneurs les plus puissants, l’Arbonne n’est-elle pas une proie tentante pour une guerre de conquête et de croisade du Gorhaut, d’autant – ignominie ! – qu’on y vénère une déesse ?

Mais c’est en Arbonne que Blaise du Gorhaut s’est engagé comme mercenaire au service d’un baronnet, après avoir fui son pays et son père. Il découvre en chemin les guerres et les intrigues d’un monde où les marionnettistes politiques parlent de l’avenir au présent, mais où l’amour, toujours, pèse plus fort que tout autre sentiment.

Qui est-il vraiment, ce Blaise du Nord, et quel destin l’attend qu’il ignore lui-même ? Seule le sait peut-être Béatrice, la grande prêtresse aveugle de Rian au hibou sur l’épaule.

Au mois de février : Voile vers Sarance T1

Dire de quelqu’un qu’« il fait voile vers Sarance », c’est dire que sa vie s’apprête à basculer ; s’envoler vers la lumière et la fortune ou s’abîmer dans un précipice sans retour. Le triomphe ou le malheur.
Et c’est vers Sarance, joyau du monde et cœur d’un empire, que ses pas mènent le mosaïste Crispin de Varène. L’empereur Valerius a entrepris d’y élever le sanctuaire de la Sainte-Sagesse, le plus somptueux que le monde ait jamais connu, à la gloire de son règne autant que du dieu unique, et il lui faut l’artiste qui enrichira de mosaïques sa nef et sa gigantesque coupole.
Le défi serait immense à lui seul, mais le monde n’est pas si simple où Crispin s’aventure : les schismes guettent, le paganisme rampe, la guerre menace, le surnaturel jaillit au détour d’un chemin. Et, comme toujours, le mouvement de l’histoire emporte le destin des « enfants de la terre et du ciel ».

C’est cela que Guy Gavriel Kay n’a de cesse d’explorer avec une douloureuse bienveillance. Cette fois, c’est de la Constantinople de Justinien au VIe siècle de notre ère, capitale de l’Empire romain d’Orient, qu’il s’est inspiré pour composer le diptyque de « La mosaïque sarantine », dont Voile vers Sarance est le premier volet.

Au mois de mars : Les Enfants de la Terre et du Ciel

Je voulais écrire un livre sur les territoires frontaliers en un temps d’affrontement de grande ampleur entre des empires et des religions, mais avec des personnages qui ne soient pas des figures politiques ou militaires dominantes du conflit. Ce seraient plutôt des hommes et des femmes s’efforçant de façonner, voire de contrôler, leur propre existence en traversant ce conflit ou en cheminant à ses marges.

Ces territoires, ce sont les Balkans de la fin du XVe siècle, vingt-trois ans après la chute de Sarance (Constantinople), le monde méditerranéen entre la République de Séresse (Venise) et Asharias (la désormais ottomane Istanbul).
Il y a là Danica Gradek, fougueuse amazone de la cité pirate de Senjan ; Pero Villani, jeune artiste séressinien dépêché en Asharias pour y peindre le portrait du conquérant ; Marin Djivo, cadet d’une grande famille marchande de Dubrava ; Leonora Valeri, fille reniée de la noblesse batiare en mission d’espionnage ; et celui qu’on nomme Damaz, futur djanni dans l’infanterie d’élite du calife.
Cinq personnages parmi tant d’autres, en quête de leur destinée. Leurs parcours vont se croiser, s’entrelacer, saisis dans le grand mouvement de la politique, des rivalités économiques, de la guerre et du choc des religions. Entre le hasard des rencontres et la nécessité du courant tumultueux de l’histoire, les êtres humains n’en sont que plus poignants.

Nous sommes les enfants de la terre et du ciel.

Pour le reste de sa bibliographie, on verra notre degré de motivation, si on a réussi à tout bouclé dans notre fiévreuse envie de partir (repartir pour Lutin) à l’assaut des pavés que nous écrits ce charmant Monsieur. Pour Tigane, Lulu joue les pompom girls (Allez les filles, l’histoire décolle à partir de la page 187, gémissements horrifiés d’Ana et bibi en retour ^^ pour le moment on tient bon).

Comme on est trois pour ce mois-ci on fait notre LC sur Messenger, j’imagine que si certains d’entre vous veulent se joindre à notre joyeuse équipée, il va falloir voir plus grand et c’est là que vous entrez en jeu : Un groupe Facebook ? Ou un billet sur le blog (pour ceux qui ne sont pas sur les réseaux sociaux, je pense par exemple à Lupa) ?

Alors des volontaires ?

Des bisous !