Carnival Row Saison 1 de René Echevarria et Travis Beacham

Carnival Row Saison 1 de René Echevarria et Travis Beacham

Depuis la diffusion de la première bande-annonce de cette série, je guettais sa sortie avec impatience. Il faut dire qu'elle marque le grand retour d'Orlando Bloom sur les écrans (oui oui, j'avoue, j'étais trop fan de lui à l'époque du Seigneur des Anneaux et de Pirates des Caraïbes).

Carnival Row offre à Orlando Bloom l'occasion d'un premier grand rôle sur petit écran . Et il relève le défi haut la main. Il prend possession de son personnage avec brio, lui donnant une profondeur et une complexité qu'on apprécie . Cara Delevingne fait elle aussi une belle entrée dans le monde des séries télé nous offrant une Vignette torturée par son passé et par les sentiments contradictoires qui l'habitent. Et si j'avais quelques doutes sur l'alchimie qu'il pourrait y avoir entre eux, j'avais peur que ça ne fonctionne pas trop, ils m'ont vite prouvé le contraire. Entre Rycroft et Vignette, difficile de passer à côté du lien que les acteurs qui les incarnent ont réussi à tisser .

Contrairement à ce que la bande-annonce pouvait laisser présager pour le déroulement de la série, on ne suit pas une trame chronologique. On est tout de suite plongé dans le " présent " et ce sont des flashbacks qui nous aident à comprendre ce qui lie Rycroft et Vignette. Cela donne un rythme à l'histoire qui peut combler un peu les quelques faiblesses du scénario et ses longueurs.

Mais ce qui est sûr, c'est que la série bénéficie d'une belle qualité d'image . Le maquillage, les décors, les effets visuels... on plonge sans difficulté dans cet univers qui nous est offert. Tout comme le casting qui met à l'honneur des acteurs comme Jared Harris (Sherlock Holmes Jeux d'Ombres, The Crown), Indira Varma (Rome, Game of Thrones) ou encore Tamzin Merchant (Les Tudors).

Tout au long du visionnage, on remarque que la série aborde à sa façon de nombreux thèmes d'actualité :

  • La migration des populations et la difficulté d'acceptation,
  • La critique des différences, et surtout son rejet,
  • Les oppositions de classes sociales,
  • Les conflits armés pour la simple quête du pouvoir.

Est-ce volontaire ou pas, difficile à dire mais c'est vrai que l es séries fantastiques ont souvent été le vecteur de messages critiques envers notre société . Ce qui est certain, c'est qu'on arrive facilement à faire le parallèle avec notre société actuelle, et que les différents raisonnements avancés trouvent un écho avec la réalité.

Avant même que la première saison soit disponible, la saison 2 était déjà commandée. Je suis impatiente de découvrir ce qui nous sera réservé pour la suite des aventures de Rycroft et Vignette.

Carnival Row Saison 1 de René Echevarria et Travis Beacham


wallpaper-1019588
Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois