Sorties littéraires #37

Sorties littéraires #37

Comme chaque semaine, retrouvez toutes les sorties en librairie qui ont attiré mon attention 😉

Et vous? Pour quelles nouveautés craquez-vous?

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Les prisonniers de la liberté – Luca Di Fulvio

Sortie : le 12 septembre 2019 (Slatkine & Cie)

Résumé : 1913, un paquebot quitte l’Europe. A son bord, trois jeunes en quête d’une seconde chance.
Rosetta, jeune femme indépendante et rebelle, fuit son village italien. A la mort de ses parents, harcelée et violentée par la pègre, ayant perdu son honneur, elle n’a eu d’autre choix que d’abandonner la ferme familiale.
Rocco, fier et fougueux jeune homme, laisse derrière lui sa Sicile natale. Il cherche à échapper à la Mafia locale, à laquelle il a refusé de se soumettre.
Raquel, petite juive russe, a vu toute sa famille décimée dans un pogrom. Elle n’emporte avec elle que le souvenir de l’amour que lui portaient ses parents.
Le nouveau monde les réunira.

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Ordinary people – Diana Evans

Sortie : le 11 septembre 2019 (Globe)

Résumé : Voilà treize ans qu’ils sont ensemble. Pourquoi le pronom «je» a-t-il disparu, corps et âme, de la langue de leurs couples ? Quand les bras grands ouverts de la maternité se sont-ils refermés comme les dents d’un piège ? A Londres, dans une ville amoureusement parcourue et habitée, de l’élection de Barack Obama à la mort de Michael Jackson, deux couples se débattent avec leur histoire, le travail, la quarantaine, les illusions perdues, et leur statut d’émigrés de la deuxième génération devenus parents à leur tour. Ils ont cru à l’intégration, voilà qu’ils se désintègrent. Là-haut, sur sa colline de la rive sud, le phare du Crystal Palace veille sur eux. Doit-on, comme lui, accepter de voir les facettes et les façades de la vie tomber en mille morceaux pour qu’elle soit rebâtie ailleurs, en trois fois plus grand ? Avec brio, avec verve, avec un scalpel trempé dans un élixir de poésie, Diana Evans répond.

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La vérité sur le mensonge – Benedict Wells

Sortie : le 12 septembre 2019 (Slatkine & Cie)

Résumé : Dix grandes histoires sur des petits riens, et pourtant sur l’essentiel.
Des histoires sur le malheur d’être libre, et sur une femme confrontée à une décision existentielle. Des histoires à propos d’un endroit où personne ne veut aller, mais qui devient pourtant un foyer. À propos d’un scénariste d’aujourd’hui qui, en panne d’inspiration, est catapulté dans le Hollywood des années 70, où il pourrait voler l’idée du film qu’il sait être le plus célèbre du XXe siècle. Et, enfin, des histoires tirées de La Fin de la solitude, éclairant enfin un sombre secret de famille et un rêve d’enfant…
Dix grandes histoires très différentes, d’un monde dans lequel mensonges, rêves, vérités se croisent et se confondent. Tour à tour touchantes, drôles, surprenantes et, souvent, inoubliables.

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Villa Pirasol – Susan Kreller

Sortie : le 12 septembre 2019 (Les Presses de la Cité)

Résumé : Gwendoline, quatre-vingt-quatre ans, veuve effacée d’un riche papetier, habite villa Pirasol avec Thea, d’une quinzaine d’années sa cadette. Trente ans plus tôt, son fils unique a fait les frais de la sévérité de son mari. Contraint de quitter Pirasol, il n’est plus jamais revenu, et la vieille femme porte un deuil sans sépulture.
Un jour, pourtant, la rumeur court qu’il est réapparu en ville. Thea, qui mène Gwendoline à la baguette, décide aussitôt de transformer la villa en forteresse par crainte que ce fils répudié ne réclame son héritage. Bouleversée par la nouvelle, mais soumise à son agressive pensionnaire, Gwendoline préfère se terrer dans ses souvenirs : son enfance berlinoise, la disparition de ses parents pendant la Seconde Guerre mondiale, son quotidien d’épouse malheureuse avec Willem, pervers et manipulateur, la perte de son fils. Mais il n’y a pas d’âge pour grandir, et Gwendoline trouvera peut-être la force de reprendre sa vie en main.
Portrait d’une femme soumise, Villa Pirasol est aussi celui d’un pays, l’Allemagne, balafré par la mémoire de ses crimes et de sa propre violence. Mais si ce roman sur trois époques, à la prose scintillante et virtuose, raconte le poids du passé, il raconte surtout un affranchissement, une libération. Et qui mieux qu’une femme marquée par le nazisme, la déportation et la frénésie de la reconstruction capitaliste, par les maltraitances conjugales et les injures faites à son sexe, pour témoigner de l’incroyable pouvoir de la résilience ?

Bonnes lectures!


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois