House of X #4

Une phrase et toute l'histoire de Jonathan Hickman sur les X-Men est remise en perspective. Aidé de Pepe Larraz sur , le scénariste nous raconte le nouveau drame qui touche les mutants.

Jusqu'à présent nous avions quelques doutes à propos de l'utopie mutante que Charles Xavier a fondé, tout était un peu trop parfait pour que cela soit crédible. Mais, quelque part nous voulions y croire - même si on savait qu'il y avait une astuce derrière tout cela. Et c'est donc en envoyant un petit groupe de X-Men affronter Orchis, une organisation criminelle à grande échelle qui prépare l'extermination mutante, que tout dérape et que le petit monde construit par Xavier s'effondre.

Cet épisode est hallucinant tellement il capte l'attention alors que Hickman énumère presque froidement les actions héroïques montrant justement qu'il y a quelque chose qui sonne faux dans tout cela. Certes, certains personnages ont des moments de gloire franchement classe, il ne reste que cela est trop facile, trop brutal et, vu la nouvelle technologie des mutants, cela est étonnant que personne n'intervienne de son propre chef. Vu la maîtrise du scénario, nous le savons que ce n'est pas anodin tout comme la page de garde nous rappelant tous les anciens drames que les mutants et les mutantes ont vécu depuis des décennies. Rien n'est fait au hasard, et la surenchère est même nécessaire à l'histoire de Hickman afin de nous donner un coup fatal à la fin du numéro alors qu'on s'y attendait pas du tout.

Difficile donc de parler en détails de l'épisode sans spoiler le lectorat de V.F., mais cet épisode ne laisse pas insensible et pas pour les raisons qu'on aurait pensé.

Si Hickman écrit une histoire frénétique, Larraz exécute le tout à la perfection. Il arrive à bien différencier les différentes ambiances, celle à Krakoa plus humaine et celle sur Sol's Hammer, la base d'Orchis, plus froide. Les moments de bravoure sont visuellement épiques et je ne le remercierai jamais assez pour ce moment de grâce qu'il offre à M. Il illustre aussi de manière sublime le pouvoir autoguérisseur de Wolverine me rappellant les moments de génie de Mark Silvestri et Frank Quitely sur le personnage. C'est vraiment beau du début jusqu'à la fin, le casting assez large est très bien géré et la scène finale est très réussie.

House of X #4


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois