Tispora a douze ans. Elle habite avec ses parents, son frère et sa petite sœur dans une ferme pas très loin de Jérusalem. Elle vit à l’époque du roi Salomon, c’est à dire 1000 ans avant Jésus-Christ. Les tâches domestiques qu’elle doit réaliser chaque jour l’ennuient profondément. Quand son histoire commence, elle refuse Elie, un garçon à qui on souhaite la marier. Elle le connaît bien, il lui fait autant d’effet que de faire du pain, laver le sol ou filer de la laine !

Peu de temps après, elle tombe sur le beau et mystérieux Ezra !

Ce dernier souhaite se rendre à Hébron, une ville refuge. Il est certain qu’il a commis un meurtre et qu’on va venir après lui pour le tuer à son tour. La jeune fille décide alors de l’aider et de savoir ce qui est réellement arrivé à cet homme qui avait la réputation d’être violent. En attendant, Ezra se réfugie chez elle.

Qui adopte Ezra adopte aussi Balam, son âne, source de scènes très amusantes.

Tispora et le vengeur de sang est un roman de Rachel Hausfater (L’été des pas perdus, Perdus de vue). Publié aux éditions Magnard, il se lit dès 9 ans. Il se lit… il se dévore ! Le contexte historique est passionnant, les précisions fascinantes, l’action est quasiment omniprésente. Quand l’ambiance est plus calme, c’est pour laisser la place à de beaux et touchants moments. Tsipora est forte et déterminée, sait que la vie doit être faite de choix. Elle est un exemple fougueux de liberté. L’ouvrage est agréable à lire et entraîne du début à la fin. Très important, il est vecteur de beaucoup de force.

Les illustrations sont de Nancy Peña !

Présentation de l’éditeur :
Lorsque Tsipora trouve Ezra en fuite, égaré sous le soleil, terrorisé parce qu’il pense avoir tué un homme et se croit poursuivi par le vengeur de sang, elle décide aussitôt de le protéger. Comment un si doux garçon peut-il être coupable d’un meurtre ?