Autrice de la série « Royal saga » composée de 7 tomes, Geneva Lee revient pour notre plus grand plaisir avec « Destins troublés » le 5 septembre.
Attirée par la couverture et les excellents avis des lecteurs anglo-saxons, j’étais infiniment curieuse de le lire. À l’aune de ma lecture, je comprends et j’apprécie d’autant plus le titre VO « The Sins that Bind Us ».
Je remercie les éditions Hugo Roman pour l’envoi de ce service presse.

Déterminée à mettre de l’ordre dans sa vie, Faith habite maintenant une petite vie tranquille. Elle travaille dans le bistro de sa meilleure amie et essaie d’être une bonne mère pour Max, son fils sourd de quatre ans. Lors d’une réunion des Narcotiques Anonymes, elle rencontre Jude, un homme mystérieux qui semble la défier. Même si les circonstances ne sont pas parfaites pour une rencontre, elle ne peut nier qu’il est intrigant… et aussi magnifique. Elle ne comprend pas pourquoi elle est tellement attirée par lui, mais elle sent que Jude est dangereux pour son coeur. Pourtant, même si Faith essaie de rester loin de Jude, celui-ci se faufile doucement dans sa vie. Il est vivant, touchant, protecteur avec elle et très aimant avec Max. Mais Faith ne peut oublier son passé, sa sœur jumelle Grace dont elle n’a plus de nouvelles, sa grand-mère rongée par Alzheimer, et ce qu’est la dépendance. Il lui est impossible de s’avouer ses péchés, alors comment pourrait-elle en parler à Jude ? Et puis, elle ne sait rien de lui… ni lui d’elle. Petit à petit, les deux héros vont affronter leurs tourments, s’ouvrir l’un à l’autre, nous révélant leurs secrets enfouis.

« Destins troublés » est une histoire d’amour romantique et familiale, de pardon et d’apprentissage.

Faith Kane est une mère célibataire qui n’a pas eu une vie facile. Vivant désormais à Port Townsend, elle jongle entre ses responsabilités de maman de Max, un adorable bambin, et ses addictions. Lors d’une des réunions des narcotiques anonymes, Faith fait la connaissance de Jude Mercer. L’aura de mystère qui l’entoure la trouble et la défie. Impossible d’y résister, elle se laisse séduire par cet homme qui a pourtant un panneau lumineux « ennuis » clignotant au-dessus de sa tête.

Faith est un personnage pour le moins trouble. Dès lors que Geneva Lee alterne les chapitres passés et présents, il est facile de comprendre qu’elle cache un redoutable secret. Il est devinable presque immédiatement, mais je me suis totalement laissé prendre au jeu. C’est une héroïne peu commune que l’on ne rencontre que très rarement dans le new-adult. Elle livre une bataille contre l’addiction qui se gagne jour après jour. Et même si les points d’achoppement sont peu nombreux, il est facile de prendre son parti, de lui trouver des excuses ce qui l’a rend d’autant plus touchante.

Faith n’est pas le seul personnage intéressant du roman. Max, son fils, est atteint de surdité. La surdité est une conséquence tragique de la consommation de drogue et d’alcool pendant la grossesse. Faith ressent une grande culpabilité, et regarder son fils la renvoie à ses démons.

Jude Mercer, le héros du roman, n’est pas aussi mystérieux qu’il le laisse penser. C’est un homme atteint du syndrome du héros qui souhaite sauver toutes les personnes qui croisent son chemin depuis qu’il a échoué à sauver sa petite-amie.

Les sujets traités dans la romance sont larges et variés, et certainement trop nombreux pour être exploités comme je l’aurais apprécié à certains moments. Il faut dire qu’entre l’addiction, la maladie d’alzheimer, la surdité, la gémellité, le vol d’identité et le décès précoce des parents, nous sommes servis !

Malheureusement à force de trop en faire, Geneva Lee perd de sa crédibilité sur certains sujets, et en émotions.

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