Si cupidon savait viser, d’Alice Hérisson et James Harrington (My love #1)

(Image à la une de Diego Mendès )

Si cupidon savait viser, d’Alice Hérisson et James Harrington (My love #1)

AUTEUR: Alice Hérisson et James Harrington
TITRE: Si cupidon savait viser
ÉDITEUR, ANNÉE: De Saxus, 2019
NOMBRE DE PAGES: 317 pages

Ce week-end, retour des chroniques thématiques (2 romans / 1 film) !  Elles seront basées sur les diverses facettes des relations amoureuses: La première commence ce samedi, la suivante mercredi et la dernière dimanche. Pourquoi maintenant et non durant le mois de février et, surtout, pour la Saint-Valentin ? Tout simplement, parce que je n’avais pas envie 😆. Bref ! Nous allons commencer, en douceur, par une comédie romantique: « Si Cupidon savait viser » d’Alice Hérisson et James Harrington.

Résumé:
Elle, c’est Alice. 
Illustratrice dans une agence de publicité le jour et dessinatrice de BD la nuit, elle est heureuse et épanouie dans son couple… jusqu’au jour où elle se fait larguer. 
Lui, c’est James. 
Il s’ennuie comme conseiller client dans un centre d’appels et doit vivre avec une peur contraignante : l’anglophobie. Il ne supporte pas le moindre mot en anglais. Célibataire depuis trop longtemps, il veut trouver l’amour. 
Ce livre, c’est leur histoire. À travers le regard de chacun, vous allez vivre leur quête de l’âme sœur. Des sites de rencontres aux soirées speed dating, en passant par un chassé-croisé dans un labyrinthe ou un séminaire surréaliste, ils vont se chercher, mais surtout se rater. 
De Paris à Londres, embarquez dans une aventure pleine de rebondissements, de quiproquos et de rencontres improbables ! 

Assise dans mon fauteuil, « Let’s Get It on » de Marvin Gaye qui résonne dans mes oreilles et mon pc face à moi, je suis plus que prête à vous parler de romance, plus particulièrement de ses prémices.

Nous avons Alice qui connaît un grand chamboulement dans sa vie: sa relation de 7 ans vient de s’achever avec fracas. C’est un véritable coup de massue qui la pousse à se remettre à question. N’avait-elle vraiment pas vu que leur histoire se délitait ces derniers temps ? Quoi qu’il en soit, elle doit aller de l’avant, croire en ses projets et, si Cupidon veut bien faire son travail, enfin trouver LA bonne personne…

Puis il y’a James. Grand garçon sympathique et timide qui perd tous ses moyens lorsqu’il aborde la gent féminine, mais qui fait preuve d’une répartie savoureuse en tant que conseiller client dans un centre d’appels. Et pour sublimer ce portrait, sa peau se hérisse aux moindres mots anglais. James se remet aussi en question sur les choix qu’il a fait jusqu’à présent. À son tour, il décide aussi de croire au projet qu’il lui tient à cœur et enfin trouver son âme sœur.

Et c’est ainsi que débute, pour eux, une quête rocambolesque !

« Si Cupidon savait viser » a tous les ingrédients d’une bonne comédie romantique:
– des quiproquos savoureux, un entourage loufoque et, enfin, une romance douce et tendre.
Bien qu’il soit assez classique dans son genre, la touche comique apporte une belle dynamique à ce récit. Le roman se lit très vite et avec sa narration à double voix, partagée entre Alice et James, nous avons une vue d’ensemble de tous ces « rendez-vous » (speed dating, séminaire etc…) qui prennent des directions totalement farfelues. Et je vous avoue, sadique comme je le suis, je me suis amusée à les voir peiner pour enfin se rencontrer. Certes, ce n’est guère gentil, mais à chaque fois qu’ils se croisaient, cela devenait de plus en plus burlesque !

En dehors, de nos deux « futurs » tourtereaux, il y’ a la galerie de personnages qui les entourent. Et que vous dire, à part, « oh my godness! » . Que se soit l’amie d’Alice, celui de James ainsi  que sa mère, bien qu’ils aient la meilleure attention du monde, tout ce qu’ils arrivent à faire, c’est de les mettre dans des situations qui vous pousserait à vous demander si ce n’est pas une caméra cachée ! Le côté « caricatural » de certains des personnages pourrait paraître un peu exagérer. Pour ma part, cela donne un effet comique plus accentué, surtout en comparaison d’Alice et James qui se montrent plus raisonnables…

Conclusion:

Qu’il est bon et si agréable de sortir d’un roman en riant de bon cœur et en remerciant le ciel de ne pas avoir vécu de tels rendez-vous… Euh, enfin, je crois…
Mais, franchement, ne vous arrive-t-il pas parfois de repenser à ces « rendez-vous » qui, sur le coup, vous espériez voir la fin et oublier, et puis des mois, voire des années plus tard, vous en riez tellement la situation était absurde ?

Je vous avoue que ce fut le cas pour moi. J’ai même partagé le souvenir de ses désastreuses rencontres avec Chéri et des amies. Une soirée mémorable !

Bref ! J’ai vraiment savouré cette romance légère qui sous sa belle touche d’humour, n’est pas dénuée de messages:
– le soutien de véritables amis et de sa famille pour ne pas se sentir isoler, croire en ses rêves et aux projets qui nous tiennent à cœur malgré les difficultés et, surtout, que le chemin qui nous conduit vers le vrai amour peut-être semé d’embûches, certes, mais pas infranchissables.

C’est une romance qui a été très conseillée, à ce que j’ai pu voir. Et c’est donc sans hésitation que je rejoins cet avis. Si vous avez l’occasion de rencontrer Alice et James, je peux vous assurer que vous n’allez pas regretter.

Pour ma part, il va être difficile de quitter toute cette bonne humeur pour la prochaine chronique qui va montrer une facette, peu agréable, de la relation couple… D’ailleurs, dans mon casque résonne ces paroles « Love is a battlefield » de Pat Benatar…

A mercredi !


wallpaper-1019588
Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois