Les sept morts d’Evelyn Hardcastle

Les sept morts d’Evelyn Hardcastle

Si ce n’est pas l’enfer, le diable prend à coup sûr des notes.

⋅ Sortie le 16 mai 2019
⋅ Thriller
Résumé

∇ 3/5

Les sept morts d’Evelyn Hardcastle est un roman qui me tentait déjà quand il est sorti en anglais : il avait de très bons avis et le résumé m’intriguait beaucoup, j’ai donc fini par le trouver en bibliothèque pour le lire. Le moins qu’on puisse dire, c’est que je ne m’attendais pas vraiment à ça.

Ma lecture a très bien démarré, puisque malgré quelques difficultés de compréhension au début (surtout avec les personnages), on est vite plongés dans l’intrigue qui se déroule sous nos yeux à coup de rebondissements et révélations, qui arrivent assez tôt dans l’histoire. Le concept de l’histoire est tout simplement brillant et on voit rarement des idées aussi recherchées et originales que ce qu’on peut trouver ici.

Malheureusement arrivée à 200 pages, j’ai commencé à trouver le temps long : on tourne en rond encore et encore et les révélations sont loin d’être aussi déroutantes qu’au début… L’enquête piétine complètement et c’est dommage parce que j’avais enfin réussi à avoir une vue d’ensemble sur tous les personnages et leurs relations, mais ce jeu du chat et de la souris a juste fini par me lasser. Je voulais avoir plus de peps et on m’a donné de nombreuses longueurs, beaucoup de blabla…et une fin peu satisfaisante qui, je trouve, n’a pas du tout éclairé le reste de l’intrigue. La conclusion est assez compliquée même, vu que beaucoup de choses se mêlent et se démêlent, du coup je m’attendais à un final en apothéose mais j’ai juste lâché un « ah ok » pas vraiment convaincant. Tout ça pour ça en fait, c’est légèrement exagéré

Concernant les personnages rien de nouveau, j’ai toujours du mal à m’identifier et m’attacher à eux dans les romans adultes et ça n’a pas raté. Pour autant vu le sujet du livre je pense que c’est compréhensible, les personnalités sont un peu noyées dans la masse, mais j’aurais aimé qu’elles soient plus approfondies. Les personnages secondaires m’ont assez déçue aussi, certains sont ennuyants à mourir (coucou Bell) et je vous parle même pas des remarques sur le poids d’un des personnages, que j’ai trouvées assez violentes pour le coup : il est appelé porc, vache, dégueulasse vis à vis de son poids et plein d’autres surnoms bien sympas pour choquer, et vu le récit ça n’apporte absolument rien et ça n’a tout simplement aucun intérêt.

Bref, une légère déception malgré un début prometteur.


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois