Les cerfs-volants de Kaboul - Khaled Hosseini

Les cerfs-volants de Kaboul - Khaled Hosseini
EditionsGrasset  (2006) Collection :Domaine étranger

Traductrice : Valérie BourgeoisGenre:Roman 

Nombre de pages:  416

Thèmes traités: Trahison. Guerre. Amitié. Rédemption


        
             Les cerfs-volants de Kaboul - Khaled Hosseini


Les cerfs-volants de Kaboul - Khaled HosseiniKaboul, dans les années 70. Bien que frères de lait et élevés au sein de la même propriété, Amir et Hassan ont grandi dans des mondes différents : le premier est le fils d’un riche commerçant, membre de l’élite pachtoune du pays, le second est fils de leur serviteur, issu de la minorité ethnique des Hazaras, méprisée de tous. Inséparables, liés par une même passion pour les cerfs-volants, les deux enfants se vouent une amitié indéfectible. Mais l’été de ses treize ans, alors qu’il désespère de gagner l’affection d’un père qu’il vénère et redoute à la fois, Amir commet la pire des trahisons : lors du combat de cerfs-volants organisé comme chaque hiver dans leur quartier, Amir abandonne Hassan à un sort tragique. Lorsque les Soviétiques envahissent le pays et qu’il fuit en Californie avec son père, Amir pense qu’une nouvelle vie s’ouvre à lui. Mais le souvenir d’Hassan le poursuit partout. Été 2001. Réfugié depuis plusieurs années aux États-Unis, Amir reçoit un appel du Pakistan. Il existe un moyen de te racheter, lui annonce la voix au bout du fil. Mais ce moyen passe par une plongée au cœur de l’Afghanistan des talibans… et de son propre passé.

Les cerfs-volants de Kaboul - Khaled Hosseini


Je tiens à rappeler que je découvre l'auteur. C'est ma première lecture de Hosseini donc j'ai lu en décortiquant : vocabulaire, style, tournures, trame, entre les lignes .... Je peux vous dire que je suis charmée. Je ne m'attendais pas à être touchée par les événements de l'histoire ni par ses personnages.

Un livre plein d'émotions : relations entre les hommes, amitié, jalousie, lâcheté, ... c'est assez complexe mais c'est aussi le charme de ce livre. J'ai aimé découvrir l'Afghanistan loin de l'image que véhiculent les médias. Je ne dis pas que tout est faux ; c'est un pays meurtri mais l'autre facette nous donne envie d'aller voir de près : il y a une vie dedans. Il y a un peuple et une Histoire. 
C’est l‘histoire de deux gamins que tout sépare mais l’amitié reste ce lien magique qui unit tous les opposés.
Hassan et Amir sont complices: jeu, tournoi, rituels ...Malheureusement, le manque de bravoure chez l'un des deux puis son exil sépareront les deux amis.

Des années après, Amir  reviendra dans son pays et sera tiraillé entre des problèmes familiaux et la souffrance d’un pays "écrasé" sous le poids de la terreur, des bombes et surtout de la misère. Et c’est là que toute la force de la plume de l’auteur opère et transformera au fil des pages ce personnage tant détesté en une autre personne. J’aurai aimé en dire plus dans cette partie mais je ne priverai pas les futurs lecteurs de ce titre du plaisir de découvrir peu à peu les changements et l’évolution des événements et surtout du personnage.
L'histoire tourne autour du thème de la rédemption qui  peut être utilisée comme remède contre la culpabilité. Tout au long du roman, l'auteur montre que la rédemption exige une sorte de sacrifice et que le seul moyen d'y parvenir est de se pardonner les erreurs que l'on a commises dans le passé. 
Ce livre est un cocktail d'émotions et de sentiments ayant pour trame l'Histoire d'un pays , d'un peuple. C'est une sorte de mise à nu d'une personne qui se confie et se confesse, non pas pour rattraper ce temps perdu mais pour nous prouver qu'il n'est jamais trop tard pour bien faire.

Une très belle humanisation de l’Afghanistan écrite avec une plume empoignante et simple à la fois.

Je relirai certainement les autres titres de HosseiniLes cerfs-volants de Kaboul - Khaled HosseiniKhaled Hosseini (4 mars 1965 à Kaboul, en persan خالد حسینی) est un écrivain américain d'origine afghane, installé en Californie. Cadet de cinq enfants, fils d'un diplomate et d'une professeur de farsi dans une école de filles, Khaled Hosseini suit les affectations de sa famille, d'abord en Iran (1970), revient à Kaboul en 1973, puis à Paris en 1976 où son père occupe une fonction diplomatique à l'ambassade d'Afghanistan. En 1980, plutôt que de retourner dans leur pays d'origine, occupé depuis 1979 par les Soviétiques, les Hosseini obtiennent l'asile aux États-Unis. Il entre en faculté de médecine à l'université de Californie à San Diego où il obtient son doctorat en 1993.Bibliographie ICI


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