Angleterre, 1396.

Aelis de Percival fuit son pays natal afin de rejoindre sa sœur Jane. À bord du Goéland, elle fait la connaissance du capitaine Sadler. Néanmoins, la jeune femme poursuit un seul but : attirer Arthur de Templeton en France.

Entre l’amour et la vengeance, Aelis trouvera-t-elle le courage d’affronter ses démons ?

➤ Tome précédent : 1. Les damoiselles de Castel Dark

4/5 – UNE FEMME QUI NE SE LAISSE PAS FAIRE MALGRÉ SON ÉPOQUE

J’ai aimé : La caractère d’Aelis
J’ai moins aimé : -

Je remercie JC Staignier pour cette lecture. J’avais beaucoup aimé ma lecture du premier tome et j’étais très heureuse que l’autrice m’envoie le deuxième. J’avais très hâte de le lire, d’autant plus que ce tome se consacre à Aelis, un personnage qui m’intriguait beaucoup dans le premier.

LA SOUFFRANCE HABITE SON ÂME

Aelis est dévasté. Alors qu’elle fuit l’Angleterre pour rejoindre sa sœur Jane en France, elle se sent déjà morte. Depuis qu’elle a vu la moitié de sa famille, se faire tuer, elle n’est plus elle-même. Elle n’a qu’une idée en tête : se venger du responsable. Celui qui est la cause de tous ses malheurs : Arthur de Templeton !

Mais certaine rencontre risque de remettre en question son envie de vengeance. Elle le sait au fond d’elle, ce qu’elle devra faire pour venger la mort de ses proches, la sacrifiera elle-même. Elle se rend bien compte qu’elle vend son âme au diable, mais dans le fond, elle n’a déjà plus d’âme, depuis le jour où ils sont tous morts…

UNE FEMME DIFFÉRENTE POUR SON ÉPOQUE

Ce que j’appréciais déjà beaucoup dans le premier tome, c’était ce caractère très tête de mule qu’à Aelis. Elle a tendance à se comporter comme les hommes de son époque le font. Elle ne veut pas se taire et laisser un homme, décider pour elle. Elle estime qu’elle a son mot à dire, qu’elle a le droit de s’exprimer.

Aelis n’est pas née dans une époque qui accepte cela. Son comportement est très mal vue, mais pour autant elle ne change pas et reste fidèle à ses principes. C’est une femme libre, autant dans sa vie sexuelle, que dans son quotidien. Elle n’accepte pas qu’un homme fasse d’elle sa chose, car elle n’est pas un objet, elle s’appartient à elle seule !

UN STYLE TOUJOURS AUSSI PLAISANT

Le style d’écriture de JC Staignier est toujours aussi addictif. Dans le premier tome, quelques années passaient dans l’histoire et pourtant, c’était trop rapide. Pas dans le mauvais sens du terme. Ce que je veux dire c’est que l’écriture nous fait passer un si bon moment, qu’on finit le livre sans s’en rendre compte. Ici, il y a encore plus d’année qui passe dans l’histoire, pourtant ce fut la même. Je suis arrivée à la fin du roman sans même m’en rendre compte.

EN CONCLUSION

Comme pour le premier tome, mon sentiment est très positif pour le second. J’aime autant la saga que le style de l’autrice. L’histoire est prenante, avec des personnages très différents les uns des autres, ce qui les rend uniques et intéressant. Il me tarde découvrir la suite de cette aventure !