The Promised Neverland T4, de Kaiu Shirai et Posuka Demizu

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The Promised Neverland T4 : Vivre, de Kaiu Shirai (scénario) et Posula Demizu (dessin), traduit du japonais par Sylvain Chollet, Kazé, « Shonen », 2018 (VO : 2017), 192 pages.

L’histoire

Le compte à rebours est enclenché pour Norman : Maman va le livrer aux démons ! Emma et Ray n’ont que très peu de temps devant eux pour tenter de contrecarrer l’implacable Isabella. Une seule solution, mettre à exécution leur plan d’évasion au plus vite ! Parviendront-ils à sauver leur ami ?

Note : 4/5

Mon humble avis

Alors que Norman, Ray et Emma commençaient à avoir un plan bien ficelé pour s’échapper de Grace Field House afin de vivre libre et sans le risque d’être dévoré·es par des démons une fois leur douzième anniversaire arrivé, tout s’effondre dans le tome précédent avec l’annonce de Maman. Norman va être livré aux démons. Et maintenant qu’Emma a une jambe cassée, tout devient compliqué et l’évasion inenvisageable dans son état.

La situation semble désespérée mais les enfants refusent d’abandonner et vont tout faire pour surmonter ce nouvel obstacle, pour se protéger les un·e·s les autres et pour sortir de cet élevage. Malgré la situation drastique, iels continuent de faire preuve d’un sang froid formidable et d’une ingéniosité à toute épreuve.

Je trouve ce tome particulièrement réussi parce qu’il parvient à rappeler à quel point les enjeux sont réels, qu’aucun personnage n’est à l’abri, sans faire dans le retournement de situation gratuit : tout cela fait sens dans l’univers du manga.

Les dessins continuent à retranscrire parfaitement le climat angoissant et la terreur des enfants et de leur situation. Tout pour nous tenir en haleine et assurer que nous continuions la lecture afin de découvrir comment les enfants vont déjouer les manigances cruelles d’Isabella !

J’avais mentionné dans ma chronique du tome 2 mon inquiétude face à la représentation du personnage de la Sœur Krone, qui était Noire mais qui regroupaient tellement d’éléments rappelant les caricatures racistes qu’il était difficile de savoir où se situaient les auteur·rice·s se situaient à ce propos. J’attendais donc de voir comment seraient représentés les autres personnages noirs pour me faire une idée. Et, pour une raison qui m’échappe, je n’ai réalisé qu’à la lecture de ce tome que Don, un des enfants donc, est représenté comme au moins métisse, voire Noir. Contrairement à la Sœur Krone, Don n’est pas représenté différemment des autres enfants si ce n’est pour sa couleur de peau, me voilà donc particulièrement rassurée !


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois