Sauvages

Jonas a 16 ans. Il n’a plus que deux mois à tenir dans le pensionnat de l’horreur. Plus que deux mois à faire croire à ceux qui le dirigent qu’ils ont accompli leur mission et tué l’indien qui est en lui. Cela fait six ans qu’il a été arraché à sa forêt, à sa culture, qu’on l’oblige à parler français, qu’on l’appelle par un numéro et non par son prénom. En attendant, Jonas continue son travail : il coupe du bois pour Samson, le bûcheron. Dans ces moments là, il est en compagnie de Gabriel qui accepte mal le recul que Jonas préserve avec tous et tout ce qui se passe au pensionnat. À d’autres moments, il est en compagnie de Lucie. Cette dernière sourit malgré tout ce qu’elle subit et protège son petit frère. Un jour, elle demande à Jonas quelque chose qui pourrait bien remettre en question la liberté prochaine du jeune homme. Qui pourrait lui coûter la vie ?

Avec Sauvages, Nathalie Bernard offre une intrigue digne de celle d’un polar au cœur d’une aventure historique. Pour se divertir grandement et se souvenir assurément. Car il ne faut pas oublier que jusque dans les années 1990, des pensionnats autochtones du Québec ont arraché des enfants à leurs parents, racines, culture et les ont, dans l’absurdité la plus totale, maltraités pour qu’ils ne soient plus des indiens. La lecture est parfois dure mais elle est incontestablement constamment captivante. C’est une chasse à l’homme parfaitement mise en scène, une course effrénée vers la liberté qui coupe le souffle, un excellent, voire parfait, roman de la première à la dernière ligne.

Sauvages

Présentation de l’éditeur :
Jonas vient d’avoir 16 ans, ce qui signifie qu’il n’a plus que deux mois à tenir avant de retrouver sa liberté. Deux mois, soixante jours, mille quatre cent quarante heures. D’ici là, surtout, ne pas craquer. Continuer à être exactement ce qu’ils lui demandent d’être. Un simple numéro, obéissant, productif et discipliné.  En un mot, leur faire croire qu’ils sont parvenus à accomplir leur mission : tuer l’Indien dans l’enfant qu’il était en arrivant dans ce lieu de malheur, six années plus tôt. À travers ce destin, Nathalie Bernard nous parle de ces pensionnats autochtones qui ont existé au Québec jusque dans les années 1990 et qui ont « accueilli » des milliers d’enfants brutalement arrachés à leur culture indienne. Entre roman historique et thriller, l’auteur nous entraîne dans une course effrénée au cœur des immenses forêts québécoises. Une chasse à l’homme qui ne possède que deux issues : la liberté ou la mort.

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Sauvages

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