Mon top romans (1er semestre 2019)

Mon top romans (1er semestre 2019)

Ce début d’année 2019 m’a offert de très belles lectures. Dans ce billet, je vous propose de retrouver les romans qui m’ont le plus marquée depuis janvier. De quoi vous donner peut-être quelques idées pour cet été 😉

Mon top romans (1er semestre 2019)

Né d’aucune femme – Franck Bouysse

Ma chronique complète

Résumé :  » Mon père, on va bientôt vous demander de bénir le corps d’une femme à l’asile.
— Et alors, qu’y-a-t-il d’extraordinaire à cela ? demandai-je.
— Sous sa robe, c’est là que je les ai cachés.
— De quoi parlez-vous ?
— Les cahiers… Ceux de Rose. »
Ainsi sortent de l’ombre les cahiers de Rose, ceux dans lesquels elle a raconté son histoire, cherchant à briser le secret dont on voulait couvrir son destin.

Mon avis : Première rencontre avec les mots de Franck Bouysse, premier coup de foudre. Je suis ressortie de cette lecture hébétée, chamboulée, subjuguée. Un livre qu’on dévore le souffle coupé. Un destin de femme bouleversant, dramatique, tout simplement inoubliable. Une des lectures incontournables de cette rentrée.

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Mon top romans (1er semestre 2019)

Ce qui est monstrueux est normal – Céline Lapertot

Ma chronique complète

Résumé : Ce qui est monstrueux est normal, c’est une phrase qu’elle écrira souvent, l’enfant devenue grande, sans savoir que cette litanie constituera le fil rouge d’un récit. Oui, ce qui est monstrueux est normal, pour un être jeune dont l’œil s’habitue aux fissures dans les murs blancs et aux odeurs d’urine dans les couloirs d’immeubles. Il vaut mieux en rire qu’en pleurer, dit l’adage populaire, à peine conscient de son héritage. Rire de l’homme qui nous élève, chercher tout au fond de soi le respect qu’on lui doit, mais rire – un rictus qu’on n’effacera jamais – pour oublier qu’on voudrait lui balancer un bon coup de pied dans la nuque.

Mon avis : Un récit court mais d’une grande force qui nous éclaire sur l’écrivain qu’est Céline Lapertot, nous permettant également d’entrevoir la femme qui se cache derrière cette plume percutante, d’une intensité incroyable. Des mots salvateurs, pleins de rage, bouleversants. 

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Des hommes couleur de ciel –  Anaïs LLobet

Ma chronique complète

Résumé : Dans le pays où est né Oumar, il n’existe pas de mot pour dire ce qu’il est, seulement des périphrases : stigal basakh vol stag, un « homme couleur de ciel ».
Réfugié à La Haye, le jeune Tchétchène se fait appeler Adam, passe son baccalauréat, boit des vodka-orange et embrasse des garçons dans l’obscurité des clubs. Mais il ne vit sa liberté que prudemment et dissimule sa nouvelle vie à son jeune frère Kirem, à la colère muette.
Par une journée de juin, Oumar est soudain mêlé à l’impensable, au pire, qui advient dans son ancien lycée.
La police est formelle : le terrible attentat a été commis par un lycéen tchétchène.

Mon avis : Une lecture immersive, qui se lit d’une traite. Un engrenage implacable qui se joue sous nos yeux. Un véritable uppercut.

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Une éducation – Tara Westover

Ma chronique complète

Résumé : Tara Westover n’a  jamais eu d’acte de naissance. Ni de dossier scolaire, car elle n’a  jamais fréquenté  une salle de classe. Pas dossier médical non plus, parce que son père ne croyait pas en la médecine, mais à la Fin des temps. Enfant, elle a regardé  son père mormon s’enfermer dans ses convictions, et son frère céder  à la violence. Et, à seize ans, Tara décide  de s’éduquer toute seule. Son combat pour la connaissance la mènera  loin des montagnes de l’Idaho, au-delà des océans, d’un continent à l’autre, d’Harvard à Cambridge. C’est à ce moment seulement  qu’elle se demande si elle n’est  pas allée trop loin. Lui reste-t-il un moyen de renouer avec les siens ?

Mon avis : Le parcours fascinant et incroyable d’une jeune femme ayant grandi au sein d’une famille mormone et qui est finalement parvenue à s’affranchir de leur emprise grâce à l’instruction. Un récit autobiographique stupéfiant par le courage et la ténacité dont fait preuve Tara alors qu’elle est rejetée par ses proches. Une lecture captivante et profondément inspirante.

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Raisons obscures – Amélie Antoine

Ma chronique complète

Résumé : Deux familles ordinaires à l’heure de la rentrée scolaire.
Deux familles où chacun masque et tait les problèmes pour ne pas inquiéter les autres.
Chez les Kessler, la mère a retrouvé son premier amour.
Chez les Mariani, le père est mis à l’écart dans son entreprise.

Deux familles où règnent les secrets.
Où, sans que personne ne s’en aperçoive, un enfant est progressivement démoli par un autre.
Harcelé, rabaissé, moqué au quotidien.
Détruit dans le silence et l’aveuglement le plus complet.

Deux familles où, en apparence, tout va bien.
Jusqu’à ce que tout déraille…
Pour des raisons obscures.

Mon avis : Un roman extrêmement addictif, une tension qui monte insidieusement et des mots d’une grande justesse sur un sujet qu’il est important d’évoquer car il peut toucher n’importe quelle famille. Une lecture dérangeante, poignante, qui remue et dont on se sort pas indemne.

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Mon top romans (1er semestre 2019)

La Plus Précieuse des marchandises – Jean-Claude Grumberg

Ma chronique complète

Résumé : Il était une fois, dans un grand bois, une pauvre bûcheronne et un pauvre bûcheron.
Non non non non, rassurez-vous, ce n’est pas Le Petit Poucet ! Pas du tout. Moi-même, tout comme vous, je déteste cette histoire ridicule. Où et quand a-t-on vu des parents abandonner leurs enfants faute de pouvoir les nourrir ? Allons…
Dans ce grand bois donc, régnaient grande faim et grand froid. Surtout en hiver. En été une chaleur accablante s’abattait sur ce bois et chassait le grand froid. La faim, elle, par contre, était constante, surtout en ces temps où sévissait, autour de ce bois, la guerre mondiale.
La guerre mondiale, oui oui oui oui oui.

Mon avis : Un tout petit récit mais une grande histoire a la puissance d’évocation remarquable. Un livre précieux, un conte à faire lire, à raconter ou à offrir. Une lecture indispensable pour que le monde n’oublie pas la barbarie des hommes.

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Surface – Olivier Norek

Ma chronique complète

Résumé : Ici, personne ne veut plus de cette capitaine de police.
Là-bas, personne ne veut de son enquête

Mon avis : Une mise en garde s’impose avant de commencer la lecture de ce récit car il provoque irrémédiablement un puissant phénomène d’addiction. Une enquête très prenante qui n’offre aucun temps mort. Un roman policier d’une efficacité redoutable.  


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois