Noé a eu un accident de surf. Des mois après, il en garde un bégaiement et a très peur de l’eau. Ce qui n’est pas arrangeant pour l’été puisqu’il habite à Figerolles-sur-Mer ! À quoi va-t-il donc s’occuper ? Son psychologue lui conseille de trouver un job. Mais que faire ? Noé aime lire et écrire, cela fait qu’il se rend à la bibliothèque et qu’il est tenté de participer à un concours de nouvelles. Un quiproquo concernant une offre d’emploi, la rencontre avec Lorraine – la passionnée d’astronomie qui passe ses nuits à photographier les étoiles, celle avec un vieil homme bougon ou encore l’apprentissage du développement d’une intrigue changent bien des choses dans l’existence du garçon en cette période estivale.

La théorie de l’iceberg est un roman qui fait du bien. De ceux qui donnent l’impression au lecteur qu’il a bien plus d’oxygène pour respirer et embrasser le quotidien. Noé est un personnage humain au possible, très touchant, attachant, réaliste et qui ne manque pas d’humour tandis qu’il tente d’avancer, qu’il découvre l’amitié, l’amour, qu’il travaille dur à la rédaction d’une nouvelle. Son histoire laisse donc de la place à la littérature, à la narration et à ses techniques, fait référence à de grands titres de la science-fiction également. Il est ici surtout question de liberté et de choix. L’ouvrage de Christopher Bouix n’est pas novateur, mais il est forgé dans les règles, agréable à lire, donne le sourire, envie d’inventer plein d’histoires et d’aller de l’avant quoiqu’il arrive. Un livre à garder près de soi.

Présentation de l’éditeur :
Six mois après un accident de surf, Noé, quinze ans, reste choqué. Il en a gardé un bégaiement gênant la terreur de l’océan. Alors que faire en plein mois d’août à Figerolles-sur-Mer, sans la mer? Un job d’été, le pouvoir des livres, la rencontre de Lorraine, une drôle de fille passionnée d’astronomie… et le monde pourrait bien basculer.