L’indépanda 8

L’indépanda 8

Ce n’est pas la première fois que je lis l’Indépanda, j’avais adoré les quelques numéros précédents que j’avais lu, j’ai donc accepté à nouveau de chroniquer ce numéro. Je vais mettre les commentaires par nouvelle.

Mamonstre de Bedida Lynn Brunoir: Il s’agit de la meilleure nouvelle du recueil, je comprends pourquoi elle a été mise en premier. Le garçon de la nouvelle est absolument touchant et j’ai adoré le retournement final. Heureusement que le psychiatre est gentil dans cette histoire !

Regardez-moi, garçon de Nicolas Chevolleau: J’ai eu un peu de mal avec cette nouvelle, l’angle est intéressant mais j’ai trouvé que la fin était assez abrupte et je n’ai pas tout à fait compris le déroulement.

Diplomatie alien de Vincent Ferrique: Encore une nouvelle magnifique, drôle, avec une fin grandiose. Je me suis régalée à lire cette nouvelle et même si l’intrigue est un peu trop rapide, la fin laisse un grand sourire sur le visage dans mon cas, les aliens ont bien réussi à les embobiner finalement!

Maguie de Frédérique Jansois: Je n’ai malheureusement pas accroché à cette nouvelle en raison des nombreux sous-entendus que je n’ai pas entièrement compris. Tout est dans le non-dit mais un peu trop dans mon cas.

Juste un visage de Rose P. Katell: J’ai adoré l’idée que dans le futur, les acteurs ne seraient pris que pour leur visage en raison des progrès technologiques et cette nouvelle capitalise parfaitement sur cette idée avec une belle progression dramatique même si la fin a moins résonné pour moi que je ne le pensais.

Good Morning America de Bertrand Peillard: une nouvelle à la fois drôle et apocalyptique, j’ai adoré le style humoristique qui reste toujours dans un sérieux palpable. La nouvelle a un rythme très bien développé et je trouve que c’est particulièrement réussi.

Qui suis-je? de Thomas Henninot: autant j’ai trouvé l’idée plutôt sympathique, autant j’ai trouvé l’exécution trop classique. La nouvelle fonctionne mais il m’a manqué un petit peu d’originalité dans la manière de procéder.

La prédiction de Selma Bodwinger: J’aime beaucoup le début (surtout que je suis au chômage depuis peu donc j’apprécie l’ironie) et j’ai beaucoup aimé le développement du personnage principal. La fin m’a moins convaincue, je l’ai trouvé un peu facile.

La mort est finalement plus douce qu’on ne le croit de Noémie Delpra: Une histoire poignante, un univers intéressant et riche, une écriture agréable à lire. J’avoue que je suis tentée de lire le roman qui suit ces événements car j’étais conquise. Le titre est également magnifique.


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois