Célestopol

Célestopol
Célestopol
Célestopol, la cité lunaire, la perle de l’Empire Russe, la ville de toutes les démesures, où toutes les technologies de ce XXème siècle naissant se combinent pour créer la métropole ultime. Célestopol, où à chaque coin de rue, la magnificence de ses merveilles architecturales rivalise avec l’éblouissement que provoquent ses automates affectés à mille et une tâches. Célestopol et ses canaux de sélénium dont la brume mordorée baigne en permanence la lumière des réverbères. Célestopol, la ville sous dôme, le défi ultime de l’humanité lancé aux étoiles. Célestopol la rebelle, l’insoumise. Célestopol, où chaque habitant porte en lui une colère, un amour, une tristesse, une vengeance. Célestopol et son duc extravagant, aux pouvoirs sans limites, dont la simple présence est une insulte adressée à chaque instant à l’autorité de la Tsarine. Célestopol, en quête de liberté et d’émancipation, loin d’une Terre qui menace de sombrer dans les flammes. Célestopol, la ville qui a arraché un peu de l’âme de toutes les Russies et l’a posé sur la Lune.
Célestopol
Un grand merci aux éditions Libretto et à la plateforme NetGalley pour ce partenariat.
Pourquoi ce livre ? Pour avoir lu et grandement apprécié Le Village et L’Empire du Léopard du même auteur, je me faisais fort de découvrir son premier recueil de nouvelles, d’autant plus que celles-ci servent au développement d’un même et unique univers, un peu comme à l’image de Janua Vera de Jean-Philippe Jaworski dans l’univers du Vieux Royaume.
Célestopol, c’est la promesse d’une vie sur la Lune. Les hommes sont parvenus à appréhender et maîtriser l’absence de gravité pour permettre de créer sur la Lune et ainsi développer une ville habitable. Promesse d’une nouvelle vie, à l’image de l’Amérique d’antan. Mais tout ne se passe pas comme prévu, le nouveau paysage ne tient pas ses promesses et tout part en cacahuètes au fur et à mesure des nouvelles.
Je me suis arrêtée à la sixième, après ou pendant, je ne me souviens plus. Je n’ai jamais réussi à rentrer dedans, parce que l’auteur prend le temps de décrire son univers, au point d’en oublier l’intrigue des courts récits. Puis tout s’accélère, cela va trop vite. Je généralise bien sûr, l’intérêt de chaque nouvelle diffère à chaque fois, comme son rythme. Cette généralité reflète simplement mon impression constante.
Par ailleurs, pour un univers qui s’ancre dans une Russie future, cela manque de liens avec la culture du pays. Il faut reconnaître que la Russie a des valeurs particulières, différentes de ce qu’on connaît par chez nous. Or, j’ai justement l’impression d’évoluer dans une culture occidentale. Un décalage qui, là encore, ne m’a pas donné envie de poursuivre ma lecture dans cet univers.
Les personnages sont très lisses. Le format ne permet pas de les suivre à chaque intrigue, mais on retrouve certains ponctuellement, surtout dans les noms et références, comme par exemple le duc Nikolaï (de mémoire) qui apparaît dans la plupart des premières nouvelles. Cela offre une constante appréciable.
Quant à la plume, elle ne m’a fait aucun effet, en mal ou en bien. Je pense simplement qu’elle convient mieux à un roman, mais se laisse lire malgré cela.
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Je ressors déçue de pas avoir aimé. Le rythme est trop inégal et les détails perdent parfois le contenu réel de l’intrigue. Je m’attendais à quelque chose de plus rythmé, un décor plus ancré dans le paysage russe. Mauvaise pioche.
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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois