Bonsoir,
Désolée pour la publication tardive mais j’avoue ne plus savoir où donner de la tête. Bon j’fais pas de grand discours et vous laisse découvrir l’interview de l’auteur du jour. (En plus ça rime 😛 )
Quelle est ta recette de cuisine préférée ? Ce serait sympa de nous la donner, j’en ferai un livre (je rigole … enfin pas complètement, si j’en ai assez ça pourrait être sympa de les regrouper et d’en faire des articles… un pour les recettes salées et l’autre pour les sucrées…ça y est j’suis partie lol )
En ce moment, c’est le nougat glacé qui me passionne.
C’est un mélange de meringue italienne au miel avec une crème fouettée montée, dans lequel on incorpore des fruits secs, le tout passé au congélateur.
Pas si compliqué à réaliser mais quand même, il faut maitriser la meringue italienne et cela demande aussi un peu de temps en fonction du niveau de sophistication de la garniture que l’on veut mettre dedans.
En terme de matériel, pour être à l’aise, il faut un robot batteur et un thermomètre qui va au-delà de 100°C
Voici une recette qui convient aux intolérants au lactose par exemple:
Pour 8-10 personnes, ingrédients :
Pour la meringue Italienne
Blanc d’œufs : 120 g
Miel 100g
Sucre 75g
Eau 25g
Pour la crème fouettée :
500 ml de crème de coco (le plus épais possible)
Deux petit sachets d’aide à l’incorporation d’air style Chantifix (je nierais avoir cité une marque)
Pour la garniture :
150 g de raisins secs
150 g de fruits à coques de son choix (noix, amandes, coco…)
50g Sucre (pour faire du caramel, à ajuster en fonction des gouts)
Dans l’ordre, ça donne ça :
1/ Tremper les raisins secs dans un bol d’eau
2/ Mettre le bol du batteur au froid ainsi que la creme coco – quand c’est bien froid, incorporer le chantifix et monter la crème jusqu’à ce qu’elle soit (bien) aérée (la creme coco monte bien moins que la crème fleurette – c’est normal, ne pas trop s’énerver à cette étape) – réserver au réfrigérateur.
3/ Dans une casserole, faire un caramel à sec avec les 50 g de sucre – quand le caramel est prêt, ajouter les 150g de fruits à coques et bien mélanger pour enrober les fruits de caramel. Verser sur une planche à découper, laisser refroidir.
4/ Faire la meringue à l’italienne (conseil : au debut, suivre un des nombreux tutoriels sur internet !):
a/ eau, miel, sucre à faire chauffer dans une casserole, feu assez vif pour faire un sirop que l’on va monter à 117°C (c’est là qu’il faut le thermomètre)
b/ blancs d’œufs à monter en parallèle
c/ ajouter le sirop aux blancs puis continuer à battre jusqu’à refroidissement à T° ambiante
5/ Pendant que ça refroidit, concasser les fruits secs caramélisés en petits morceaux
6/ Mélanger la crème fouettée du 2/ avec la meringue du 4/
7/ Égoutter les raisins
8/ Les ajouter au mélange du 6, ainsi que les fruits secs caramélisés du 5/
Mettre dans un moule, puis au congélateur 12h au moins…
As tu un cauchemar récurrent ? Et si oui lequel ?
Pas vraiment, non…
Si j’avais une crainte, ce serait de vivre sans conscience, en me laissant emporter par un certain tourbillon, à part ça, tout va bien
Comment as tu choisi ton métier alimentaire ? Ben oui on sait très bien que peu d’auteur se nourrissent de leur plume (enfin physiquement parlant !!! )
Un peu par hasard je dois dire.
Je marchais dans un couloir bien long et balisé puis une porte sur ma droite s’est présentée. J’ouvre / j’ouvre pas me suis-je demandé ? J’ai ouvert…
Finalement, après 20 ans, j’ai décidé de tenter le changement pour essayer la porte de gauche, voir si finalement, ce serait pas possible de fabriquer des nougats glacés à longueur de journée et les vendre. J’ai pensé que c’était mieux de parier là-dessus que sur l’écriture. Pas encore gagné : affaire à suivre…
Il y a les mauvais acteurs, les mauvais chanteurs …. qu’est ce qu’un mauvais auteur ?
Pour moi, sur le fond, je dirais que la distinction bon/moins bon se situe au niveau de l’émotion que l’auteur fait passer. Ça dépend de tellement de choses et des gens, que rien n’est perdu, pour personne !
Sur la forme, j’aime les écritures fluides et travaillées. J’ai eu un prof de français écrivain qui nous a répété, par exemple, que le verbe « être » pouvait toujours se remplacer en faisant un effort. Depuis, je préfère qu’on fasse cet effort.
Si je te dis « plaisir » à quoi penses tu en premier ?
A l’été : de bons amis, un bon repas, rosé frais et légumes grillés.
Ton roman ou un de tes romans va être adapté au cinéma … qui choisis tu comme réalisateur ?
(Ahah le doux rêve après la question sur le cauchemar !)
Mais ok, allons-y : je choisirais Sean Penn sans aucun doute (imaginons qu’il n’ait rien de mieux à faire !). A cause de l’adaptation qu’il a faite du livre « Into the wild ».
Je suis un peu Chris MacCandless à mes heures songeuses, j’écouterais la BO d’Eddie Vedder en boucle…
Ton animal de compagnie (et si tu n’en as pas , tu es auteur, tu imagines:D ) a le don de la parole … Un petit échange entre toi et lui ??
Facile… J’ai un chat, et on échange souvent sur des sujets divers, comme l’avenir de l’humanité, qui serait le chat, ou la composition de ses menus par exemple.
Une discussion entre nous ?
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Ça y est, j’suis rentré ! s’exclamerait Julio. Je t’ai ramené une autre souris que j’ai cachée quelque part pour qu’elle faisande tranquille !
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Ah merci, répondrais-je en le flattant abondamment à coup de caresses, quel grand chasseur tu fais !
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Bah, de rien, me dirait-il tout fier, je savais que ça te plairait. Bon, c’est pas tout ça mais j’ai faim.
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Tu as faim ? Étrange et très inhabituel tout ça…
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C’est laid de se moquer de plus petit que soi, m’indiquerait-il dans une moue d’incompréhension.
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Oh, ça va, tu prends tout mal… Allez, ok, croquettes, paté, courgettes, souris séchée de la semaine dernière que je viens de retrouver sous l’escalier ?
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Mince, je l’avais pas assez bien cachée manifestement… Tu sais que j’aime pas ça les souris, c’est juste pour jouer et parfumer : va pour un mélange courgettes-croquettes !
Dans cet ordre d’idée, j’avais beaucoup aimé le livre « un chat à la fenêtre », de Loli Artésia ou l’auteur alterne les chapitres sur deux personnages reflets l’une de l’autre, mais qui ont le même chat qui leur parle.
De quel don aimerais tu être doté et pourquoi ?
Sans doute le don de téléportation.
Pourtant, j’aime aussi le temps du voyage, ce temps propice à la rêverie, l’introspection, la lecture…
Mais de temps à autre, je prendrais volontiers des raccourcis.
Pour aller visiter, demain, le Taj Mahal, ouis après le Machu Pichu…
À quel héros de la mythologie grecque t’identifierais tu et pourquoi ?
…
Prométhée, peut-être…
Parfois je me sens condamné à subir un supplice injuste et éternel (il y a un temps c’était se lever pour aller à l’école…)
Heureusement maintenant, je sais que Zeus n’existe pas et que les chaines sont imaginaires…
Pour donner un indice aux lecteurs : Quelle citation te défini le mieux ?
Il y en a plusieurs.
J’ai même fait un article de blog sur ce sujet (gros, gros indice).
Je dirais « toujours en mouvement est l’avenir » !
Bon maintenant que tu es bien échauffé, que les touches du clavier glissent sous tes doigts, tu as 10 lignes pour nous faire rêver, rire, pleurer … ou peur !!!
Pour tout ça à la fois peut-être, voilà un poème devise qui comporte onze lignes (pour mieux illustrer son titre…)
Courage et Liberté
Assis, tout simplement, à l’ombre d’un platane, je devise gaiement, avec quelques amis. Nous rêvons de voyages, Cuba et La havane, tout ce qui peut, un temps, faire oublier Paris.
Nous parlons de l’Afrique, des lions, de la savane… Le petit roi est mort, nous lui rendons hommage : « son grand parti unique, régnait sur les cabanes comme l’ombre des nuages s’étend sur les villages. »
Je prétends que l’on peut, suivre une caravane, de Fes, ou Marrakech, aller à Tombouctou, traverser le désert, immense : Bob Morane, un vieil aventurier, l’a fait bien avant nous.
On croit que je suis fou, mes rêves s’éteindraient. Comment ferais-je donc, du haut de mon chameau ? Où irais-je chercher ce qui me manquerait ? La société vaincrait mes plus fiers idéaux…
Je suis prêt à partir, j’ai bouclé ma valise. Je lutte contre l’idée, reçue, que j’abandonne. Courage et liberté, je clame ma devise !
Plus personne n’écoute et ces deux mots résonnent… Dans le désert immense…
Alors ! Alors ! Une idée ? Personnellement c’est un auteur que j’apprécie beaucoup et un grand soutien dans mon projet… Il faut dire que, plus discret que moi sur les réseaux, il a connu les mêmes galères 😉 …. D’ailleurs, si vous êtes de Dinan ou du coin et que vous passez vers le port , n’hésitez pas à aller découvrir sa crêperie, elle ouvre début juin 😉 !
Bon je vous laisse découvrir la plume de GUILLAUME PRIE … et n’hésitez pas elle vaut le coup 😉
« Personne ne dira jamais officiellement que c’est fini, qu’il ne faut plus attendre. Et c’est ça, finalement qui fait le plus mal, c’est ça qui tue, ça qui torture : c’est à lui, à eux, de se résoudre à arrêter de rêver, parce que tout ça n’aboutira nulle part, jamais… C’est l’histoire impossible d’un malade en mort cérébrale qui décide de se débrancher… »
Mickaël
« La rêvolution ? C’est quand les oisillons éteignent la télé pour sauter du nid. Alors ils découvrent qu’ils ont des ailes. »
Thomas
« S’il suffisait d’un souffle ? D’une brise légère et douce, pour porter le papillon au-delà de ce que ses propres ailes eussent jamais pu l’emmener.
S’il suffisait d’une parole ? D’un seul mot qui résonne, comme on sème une graine…
Ah les beaux fruits que cela donnerait ! »
Jean
Il y a urgence, la vie s’écoule…
Un torrent nous emporte loin de nos idéaux.
Pour les héros de ce roman, l’heure a sonné.
L’heure de la rêvolution,
L’heure où l’on choisit sa prochaine rime.
Leur vie est le poème dont ils sont les héros.
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Et si vous ne voulez pas vous lancer dans cette lecture sans vous être fait une petite idée avant, vous pouvez aussi aller jeter un œil ici 😉 : https://www.kobo.com/fr/fr/ebook/les-chercheurs-d-or-1
Les Chercheurs d’or est un recueil de 13 poèmes issus principalement du roman Le Poème dont vous êtes le héros.
Les deux ouvrages se répondent :
Dans le roman, les personnages sont guidés par les strophes des poèmes. Un peu, beaucoup, librement finalement… jusqu’à ce qu’ils prennent les rennes. Il finissent par écrire eux-mêmes les derniers vers pour faire de leur vie le poème dont ils sont les héros…
C’est ainsi que Mickaël, ce doux rêveur contrarié par un métier dans lequel il ne s’épanouit pas, écrira ce poème, pour la femme de sa vie, pour une vie pleine de folie (Vous parlez de folie ?), pour qu’ensemble, ils deviennent Chercheurs d’or ! Le lui donnera-t-il ? Il paraît qu’Un regard a suffi…
Pour Jean, écrivain en quête d’inspiration, Un nouveau jour se lève… Un jour de Grandes découvertes…
Ban Bayan, son personnage de roman, un marchand prospère de Mésopotamie décide de suivre les vents : il deviendra Maître Songe.
Thomas de son côté, se sent enfermé dans une société mercantile qui ne lui correspond pas. Il n’a qu’un mur pour Crier.
Quant à Anatole, il n’est plus en accord avec les valeurs capitalistes de son employeur : Bientôt, il s’en ira. Risquera-t-il L’oubli, comme ce vagabond errant dans les rues de Paris ? En attendant pense-t-il, Je souris, donc je suis… Au moins pour un instant.
Les Chercheurs d’Or répertorie les poèmes/guides de nos héros : bonne lecture !
Rendez-vous sur www.guillaumeprieromans.com pour découvrir l’univers du Poèmes..
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