Le Dernier chant d’Orphée par Robert Silverberg

Le Dernier chant d’Orphée par Robert Silverberg

Editions ActuSF

Collection Hélios

162 pages

Paru en 2019 (initialement en 2012)

Quatrième de couv’ :

On dit qu’il pouvait, par son chant, charmer les animaux et les arbres, sa voix fit chavirer les sirènes elles-mêmes. Mais son coeur appartenait à Eurydice, et lorsque la mort vint la lui ravir, Orphée se présenta aux portes des enfers, armé de sa seule lyre, afin de reprendre à Hadès l’âme de sa bien-aimée.

Mon avis :

Ce livre a été lu dans le cadre du partenariat avec ActuSF, merci à Jérôme Vincent pour l’envoi :

  • L’intrigue :

On se trouve avec Orphée qui raconte sa vie à son fils, Musée. C’est son dernier chant mais aussi le premier, une histoire d’éternel recommencement, le cercle de l’éternité. En tant que demi-dieu, le temps n’a pas de signification pour Orphée, il va donc faire son récit dans l’ordre chronologique de ses aventures à commencer d’abord par la mort d’Eurydice, sa visite de l’Egypte, son règne sur Thrace et son voyage avec Jason et les Argonautes.

  • Une réécriture mythologique :

J’avais pris ce livre appâtée par la mythologie grecque et le côté réécriture. Je ne m’attendais pas à autant de mythologie peut-être, et je pensais à quelque chose de plus moderne sûrement. Finalement, c’est un texte au ton classique comme tout bon livre de mythologie que n’aurait pas renié Homère et collant de trop près au mythe à mon goût, je n’ai pas l’impression que l’auteur se soit approprié le texte mais il y a très longtemps que je n’ai plus ouvert un livre de mythologie il se pourrait donc que je me trompe quant au manque d’originalité et de personnalisation. Dans ce livre, il est question de réincarnation et de création musicale en résonance avec l’équilibre cosmique.

A la fin du livre, vous trouverez une interview de l’auteur.

En bref, je n’ai pas été embarquée dans l’histoire et j’ai même réussi à trouver le temps long dans ce livre pourtant tout petit, je cherche encore le côté réécriture en fait, beaucoup trop léger à mon goût même s’il y avait quelques touches personnalisant le récit donnant accès aux réflexions d’Orphée.

D’autres avis chez : ManonLe Chroniqueur.

Bonne lecture !


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois