Présentation
Dans une fumerie d'opium londonienne, un monstre est abattu par la police de 7 balles dans le corps. Au club Diogène, un enquêteur et son partenaire contrecarrent les plans machiavéliques d'un automate joueur de cartes. Ce soir-là, l'alter ego du monstre sortira indemne de l'hôpital et l'enquêteur sera chargé d'une nouvelle affaire. Ils s'appellent respectivement docteur Jekyll et Sherlock Holmes. La messe est dite...
Avis
En général ravie de découvrir de nouveaux ouvrages issus de l'univers de Sherlock Holmes, j'ai été un peu refroidie par celui-ci. L'histoire m'a semblé plus que prometteuse dès le début:
Sherlock et Watson sont en train de démasquer un escroc utilisant un automate joueur de cartes pendant que le Dr Jekyll déboule dans une fumerie d'opium l'air pressé et paniqué car il devient urgent qu'il fume pour une raison que personne ne comprend. Inquiet, le propriétaire demande à la police d'intervenir mais Jekyll devient un autre homme (monstre) démesuré qui finit par faire un désastre dans la fumerie et s'en prend à tous ceux qui croisent sa route. Il parvient tout de même à sortir du bâtiment mais se fait capturer par l'armée arrivée en renfort.
Avec ce petit résumé annonçant la série vous aurez vite compris que le récit mélange deux œuvres très connues Sherlock Holmes de Conan Doyle et Docteur Jekyll et Mister Hyde de Stevenson, dans un style auquel je n'ai pas trop adhérer: le steampunk.
Nous avons donc nos deux détectives Holmes et Watson enquêtant sur un mystérieux automate en lien avec la veuve (asiatique) d'Alfred Nobel avant de se pencher sur la disparition du Docteur Jekyll apparemment en proie à son ami Hyde. Difficile de se plonger dans cette intrigue étant donné qu'il n'y a pas vraiment de nouveauté, nous savons d'ores et déjà que Jekyll et Hyde ne forment qu'une seule et même personne. Par contre le personnage de la veuve Nobel est assez intriguant et pourrait apporter un peu de piment dans le second tome.
Niveau graphisme, j'ai trouvé l'album un peu sombre. A voir si la suite en vaut la peine.
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