Editeur : Reine-Beaux

Los Angeles, Californie. Adrianna, jeune starlette de la téléréalité, sort tout juste de cure et n'aspire qu'à une chose : rentrer chez elle et oublier son passé tumultueux. Cependant, tout ne se déroule pas comme prévu. Ses parents, bien décidés à l'entraîner loin de ce monde, l'emmènent se reposer dans la ferme d'un cousin, à l'écart des projecteurs. Port Lavaca, Texas. James, un jeune homme torturé par ses souvenirs, mène une existence paisible entre le ranch de ses parents adoptifs et le bar dans lequel il travaille sur la plage. Entre moto et surf, il enchaîne les conquêtes sans jamais s'attacher. L'arrivée d'Adrianna dans son univers l'insupporte, rendant leur cohabitation et leur entente difficiles. Pour réussir à comprendre, ils devront mettre de côté leurs préjugés. En effet, les apparences sont bien souvent trompeuses...

⭐ ⭐ ⭐ ⭐ ⭐

Après avoir découvert la plume de Marine avec L'amour en quarantaine, je ne pouvais que vouloir lire sa nouvelle parution. Déjà que j'aime cette couverture, comment j'aurais pu résister à vouloir savoir ce que celle-ci cachait derrière elle ?

Tout comme la première fois, je suis sous le charme, même si cette fois je n'ai pas eu de coup de cœur, mais franchement cette histoire est géniale en tout point. Elle aborde ici un sujet que l'on trouve chez tout le monde, ou presque, les préjugés. Ne me dites pas que vous n'avez jamais jugé une personne sur certains on-dit, ou encore l'avis d'autres personnes ! Moi-même qui ne supporte pas ce genre de comportement, je ne peux dire que je ne l'ai jamais fait ! Mais passons, nous ne sommes pas ici pour parler de moi après tout 😉

Sous les traits d'une romance qui de prime abord pourrait sembler assez légère, elle aborde donc le sujet des préjugés et des aprioris que tout le monde peut avoir, à travers Adrianna et James, le lecteur en vient à lui-même se poser des questions sur sa manière de voir les autres, de voir certaines choses ou encore le monde. J'ai trouvé que c'était fait de manière subtile, mais je n'ai pu m'empêcher de le remarquer à la façon dont moi-même je me suis remise en question à me demander si j'avais été à la place d'Adrianna ou James, comment j'aurais vu les choses, comment j'aurais pu réagir.

Tout comme pour L'amour en quarantaine, les chapitres s'enchaînent et je suis arrivée à la fin sans m'apercevoir que mine de rien j'avais lu ce livre en une seule fois, je l'ai débuté en soirée et n'en ai relevé les yeux qu'au moment de la fin. Ce n'est pas non plus qu'il fasse 500 pages, mais quand même 300 c'est pas mal quand on y regarde cela fait quelques heures de lecture ! Je l'ai littéralement dévoré, mais je me suis franchement régalée. Par contre, si en général j'écris mes avis dans la foulée, j'ai ici dormi un peu avant de le faire, j'avais simplement mes notes habituelles que je prend durant ma lecture. Le pire de tout, c'est qu'en me connectant sur le blog pour vous taper cette chronique, j'ai eu envie de carrément relire le tout depuis le début, de ne pas prendre mes notes en compte et de me replonger dans la lecture, comme si je ne l'avais pas déjà lu auparavant.

Marine Conan possède une plume qui me charme pour la seconde fois, je suis plus que conquise par ses écrits et je peux vous certifier que j'attend le prochain avec impatience. Un peu comme une sirène qui envoûte les hommes, Marine est cette sirène qui me charme moi, mais je suis certaine que si vous ouvrez un de ses livres, cela aura le même effet sur vous. Une excellente auteure à suivre et des livres à déguster.

Je me plante devant la porte de l'ancienne grange qui sert désormais de loft à James et hésite un instant avant de frapper plusieurs coups. Ma présence ici m'étonne moi-même. Ce que je m'apprête à faire est sans doute une mauvaise idée, mais maintenant que j'y suis, impossible de faire machine arrière !