Le grogneux – Iris Rivaldi

Le grogneux – Iris Rivaldi

Le Grogneux
Iris Rivaldi
Édition NDB,
2017
160 pages


Genre : Policier
Merci à Le grogneux – Iris Rivaldi
Série : Le grogneux
1. Le Grogneux
2. Le Grogneux rempile
Résumé :
Une femme marche dans une rue sombre quand elle heurte un objet sur le sol. Elle est effrayée et cherche aussitôt de l’aide à la porte la plus proche…
C’est ainsi que débute ce polar avec l’entrée en scène d’un commissaire de police plus qu’atypique qui a été bercé par les grands noms de la maison Poulaga. Javert, l’inspecteur Bourrel, Columbo sont d’ailleurs ses maîtres à penser. Il ne s’est pas non plus remis de l’émoi sensuel éprouvé à la lecture des aventures de Malko Linge, le héros des SAS qui a enflammé son adolescence. Au fil du récit, ce flic de choc au flair réputé infaillible révélera aussi une personnalité sensible, un brin romantique…
Mon avis :

Je me retrouve dans une situation un peu délicate pour cette chronique, Iris Rivaldi –l’autrice- m’a proposé de lire son livre et vu le résumé je m’attendais à apprécier, finalement cela n’a pas été le cas, et même si je vais essayer de prendre des pincettes (enfin, quand on connait ma délicatesse…) je vais être plutôt critique, et apparemment je serai la seule vu que les autres blogueurs l’ayant lu ont aimé, mais bon il faut bien que quelqu’un casse l’ambiance !

Paul Berger surnommé « le grogneux » est un commissaire de police proche de la retraite, un soir une jeune femme angoissée fait irruption chez lui après avoir trouvé un escarpin dans la rue, rien de bien inquiétant à priori mais Paul entame tout de même des recherches afin de savoir s’il n’est rien arrivé à la propriétaire de cette chaussure…

Bon, par où commencer ? Contrairement à ce que j’espérais, je n’ai pas accroché à l’histoire, je n’ai pas compris ce que l’autrice voulait faire, où elle voulait nous emmener, si c’était vraiment un roman policier ou une romance, je tournais les pages en attendant qu’un gros truc arrive, que l’intrigue se lance pour de bon et finalement j’ai refermé le livre sans que cela n’arrive, j’étais dans l’attente tout le long, ce qui a apporté une sacrée frustration à la fin. Je n’ai rien contre le fait d’être menée par le bout du nez (dans mes lectures) du moment qu’on m’emmène quelque part, et là cela n’a pas été le cas, en fin de compte « Le grogneux » est plutôt une tranche de vie, en soi cela ne me dérange pas mais le livre promettant une enquête il y a de quoi se sentir un peu floué.e.

Surtout que s’il y a bien une enquête au départ elle est vite dégagée pour laisser place à une histoire particulièrement fleur bleue et très peu crédible, et là je suis désolée mais je vais être dure ; qu’est-ce que c’est que cette romance ?! A peine une nuit passée ensemble et les « je t’aime » et « mon amour » fusent dans tous les sens et les deux personnages emménagent ensemble et se marient, il y a eu une ellipse ou bien je me suis téléportée dans un livre de Barbara Cartland ? De prime abord j’ai trouvé ça si absurde que je m’attendais à ce que cela serve l’intrigue, que l’un des deux personnages soit en fait un psychopathe, qu’il y ait un retournement de situation ou quoi que ce soit d’autre, mais non, c’est bien une vraie romance et quand je l’ai compris j’avoue que j’ai eu du mal à le croire !

Pour finir avec le négatif je trouve que les dialogues (même en dehors de l’histoire d’amour) sonnent assez faux, et sont notamment remplis de commentaires inutiles, comme si ces précisions étaient forcées dans la bouche des personnages alors qu’elles auraient bien plus eu leur place directement dans la narration.

Pour contrebalancer un peu toutes les critiques que j’ai pu faire, je ne pense pas qu’Iris Rivaldi soit une mauvaise autrice, je pense que ce livre est juste très maladroit et que s’il avait pris une autre direction il aurait été déjà plus convaincant et j’aurais pu facilement fermer les yeux sur la romance et les dialogues, en soi l’idée de base n’était même à jeter et il y a quand même certaines choses que j’ai apprécié comme le fait de suivre plusieurs personnages ce qui donne un côté un peu plus étoffé au livre mais l’intrigue est tellement frustrante qu’elle prend le pas sur le reste…

Bref cette lecture n’a pas marché avec moi et j’espère ne pas avoir été blessante dans cette chronique, si c’est le cas je m’excuse auprès de l’autrice, et je la remercie elle ainsi que les éditions NDB pour cet envoi.


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