« Muter ou mourir »
Genre : Science-fiction
Nationalité : Angleterre
Date de publication : Avril 2019
Éditeur : Casterman
Traduction : Pierre Szczeciner
Note : 
Résumé :
Séparés au moment d’embarquer à Southampton, Léo, Freya et Grace essaient chacun de survivre de leur côté. Le virus, lui, est devenu si puissant qu’il a assimilé la quasi-totalité de la population.
Son évolution est terminée. Désormais, il entre dans la phase finale de son plan.
Pour l’humanité, le plus terrifiant commence maintenant…
Mon avis :
Les dés sont jetés. Le destin semble scellé. Après une longue période d’attente, je vais enfin découvrir la fin de cette histoire qui m’aura, disons-le, donné quelques sueurs froides. Je trépigne donc d’impatience et m’empresse de commencer ma lecture pour retrouver avec délectation cet univers. Sauf que voilà, je viens de refermer le roman est je ne peux m’empêcher de ressentir une légère, très légère déception.
De fait, même si dans sa globalité j’ai adoré cette série et ce pour plusieurs raisons (un peu de patience, je te dis ça quelques lignes plus bas), quelque chose me chiffonne. Comme une petite frsutration que j’ai un peu de mal à exprimer. J’ai le sentiment que je n’ai pas eu toutes les réponses aux questions que je me suis posées lors de ma lecture du tome précédent. Après, peut-être est-ce tout simplement parce que je n’ai pas été assez attentive durant ma lecture (mais j’en doute) ou bien est-ce la volonté de l’auteur de nous laisser un peu dans le flou (beaucoup plus probable).
Mais, pour être honnête, ce qui me chagrine le plus c’est qu’une fois de plus, tout comme dans le tome précédent, j’ai l’impression que Léo et Freya passent au second plan. Certes, ils sont là mais pas assez à mon goût. Cela est sans doute dû au fait que beaucoup de nouveaux personnages se greffent à l’histoire. Des personnages auxquels je n’ai pas réussi à m’attacher malheureusement. Pour ce qui est de Grace, je ne sais toujours pas si je l’apprécie ou non. Il n’en reste pas moins que son personnage est terriblement intéressant.
Cette petite note négative n’enlèvent toutefois rien au charme de cette série. Alex Scarrow sait faire naître le frisson du bout de sa plume avec des scènes sanguinolentes mais pas seulement. Il prend un malin plaisir à faire languir ses lecteurs en ne dévoilant la vérité que par bribes (qui reste un peu flou tout de même). De même, il sait comment maintenir l’attention de ces derniers en alternant les points de vue et en dosant parfaitement les scènes d’action. L’auteur va même plus loin en laissant subtilement le soin à ses lecteurs de choisir leur propre fin. Cette fin ouverte permet de nous imaginer à loisir ce qui s’ensuit, ce qu’est la « vie » après le virus. D’ailleurs, après avoir lu ces œuvres, on ne peut s’empêcher de se poser des questions sur le sort de l’humanité, de nous demander quand notre fin du monde va avoir lieu. Un astéroïde ? Une épidémie ? ou que sais-je encore, les possibilités sont nombreuses. Autant de questions qui ne manque pas de faire frissonner, une fois de plus.
Je dois avouer que je quitte à regret cet univers apocalyptique et ses personnages. Mais peut-être qu’un jour, avec un peu (beaucoup) de chance, j’aurais le plaisir de retrouver Freya, Léo et Grace n’ont pas dans un livre mais à l’écran. On peut toujours espérer non ? En attendant, je vais définitivement suivre les prochaines oeuvres d’Alex Scarrow, ça c’est sûr.
Cette série détonne par sa capacité à nous faire frissonner autant de peur que de plaisir.
Et vous, Vous laisserez vous contaminer à votre tour par la plume addictive d’Alex Scarrow ?
Promis, ça ne vous fera aucun mal …
Tous droits réservés.
L’auteur :
Alex Scarrow, ancien graphiste et concepteur de jeux vidéos, est aujourd’hui un romancier britannique, auteur de plusieurs récits de science-fiction, de thrillers et d’ouvrages de littérature d’enfance et de jeunesse. Il vit avec sa femme et son fils à Norwich et est le frère de l’auteur Simon Scarrow.
Sa première série de romans pour jeunes adultes, Time Riders, explore les idées et les concepts qu’il développait déjà dans l’univers du jeu vidéo.
site officiel: http://www.alexscarrow.com/
