Uncanny x-men : winter's end - aux frontieres de l'illisible

UNCANNY X-MEN : WINTER'S END - AUX FRONTIERES DE L'ILLISIBLE Le problème quand on est fan des mutants, c'est qu'on se retrouve parfois à lire des choses vraiment mauvaises, uniquement parce qu'on se sent en devoir de le faire... peut-être est-ce la réflexe du complétiste, qui sait? Winter's end est écrit par Sina Grace, autrement dit l'artiste qui a eu entre les mains le destin de Bobby Drake récemment, ou plutôt Iceberg si vous préférez la VF, et Iceman pour ceux qui lisent en VO. La principale nouveauté le concernant, ces derniers temps, c'est la révélation de son homosexualité, depuis que son jeune avatar, qui a débarqué à notre époque, l'a obligé à prendre conscience de cet état de fait. Depuis c'est assez peu subtil, et il semble impossible de traiter le personnage autrement que sous l'aspect de la romance entre hommes, qui vise à montrer combien Marvel sait être moderne et progressiste.  Pour notre part, que l'histoire porte sur un héros hétéro ou homosexuel, on s'en fiche complètement, ce que l'on souhaite, c'est un bon scénario, de vrais enjeux, un comics book passionnant, ou en tous les cas qui apporte quelque chose de frais à la longue histoire des mutants. Or de ce point de vue-là, pas grand-chose... il ne reste donc que du piètre soap opera indigeste.  C'est le jour de son anniversaire, et Bobby rencontre malheureusement une version adulte de lui même, extraite de la "bataille de l'atome" appelée Ice Master; ce dernier lui apprend qu'il va être la cause d'un désastre cosmique, notamment en raison d'une relation avec Daken, qui s'est mal terminée. Du coup, les deux jumeaux de glace se tapent dessus, pendant que les autres préparent une fête à laquelle ils risquent fort d'arriver en retard. Comment ça on s'en fout complètement? Et bien oui, c'est un peu ça. Toute la partie dans le futur hypothétique est censée confirmer que oui, désormais Marvel est capable de vendre un comic book où on voit des scènes avec des hommes entre eux, mais franchement, c'est un peu ridicule, dans un monde comme le nôtre, de croire que ça ait quelque chose de si extraordinaire. Surtout quand en plus c'est juste une excuse pour dire "nous n'avons rien d'autre à raconter".  Évidemment, à la fin, la baston du jour se transforme en une grosse réconciliation, et tout le monde se précipite à la party du jour., illustrée par un Nathan Stockman no trop bon ni vraiment mauvais; Vraiment une parution complètement idiote, et je ne comprends même pas pourquoi Marvel a ressenti le besoin d'aller publier ça. Et si on arrêtait de prendre Iceberg pour un crétin, et les lecteurs pour des vaches à lait? UNCANNY X-MEN : WINTER'S END - AUX FRONTIERES DE L'ILLISIBLE
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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois