Décoiffant portrait d’un salopard en puissance. Ne cherchez aucune morale à cette fable cynique, la seule chose à en retenir est que la probité ne paie pas et qu’il vaut mieux avoir l’alcool mauvais qu’être un modèle de vertu. J’aime cette prise de parti totalement amorale. Guy est délicieusement détestable, divinement médiocre. Un enfoiré de première qui se fout de tout, n’a pas de limites et est aussi méchant que dangereux, j’adore !
Portrait d’un buveur de Florent Ruppert, Jérôme Mulot et Olivier Schrauwen. Dupuis, 2019. 184 pages. 28,95 euros.