Libre et amoureuse, Leo part avec Orion en résidence artistique à Tokyo. L’antre d’Hiro Neruji, maître de ballet japonais, abrite l’envol sensuel et amoureux des deux étoiles. Orion renonce pour un temps à ses funestes projets, Leo commence à s’épanouir dans la voie qu’elle a choisie.
Mais la conséquence d’une promesse tenue par Orion, des mois auparavant, s’abat sur eux et fait voler en éclats leur idylle naissante. Le couple se sépare et chacun s’exile à un bout de la planète; Orion retourne en France pour s’acquitter d’une dernière mission, Leo danse sur toutes les scènes du monde, aux abois.
C’est à Paris qu’ils se retrouvent, que les derniers secrets sont révélés, que leur ballet de l’amour et de la mort renaît et enfle : la dernière chance pour Orion d’être sauvé avant que le rideau ne tombe définitivement…
Je remercie Hugo Roman pour l’envoi de ce roman
Attention spoiler !
Je vous parlais il y a un mois de ma lecture mitigée sur le premier tome d’Orion. Je ne remettais absolument pas en cause l’écriture qui est fabuleuse mais bien la noirceur de l’histoire et des personnages qui m’avaient empêcher de m’attacher. Dans la fin de ma chronique, je vous expliquais que j’avais hâte de découvrir le tome 2 pour voir ce côté de l’histoire avec beaucoup moins de partie danse que je ne comprenais pas.
On embarque donc direction le Japon avec nos deux héros. Orion veut présenter un grand maître de la danse à Léo. Il va le voir pour essayer de se guérir un peu de son mal mais aussi pour que Léo puisse continuer une fois qu’il ne sera plus là.
Nous avons l’histoire en deux partie : le Japon et le retour en France. En commençant ce deuxième tome j’étais très heureuse de ce que je trouvais. Je n’avais plus cette impression d’être perdue et je commençais un peu à m’attacher aux personnages. On découvre un Orion un peu plus sensible qui fait presqu’humain. Léo m’a un peu plus énervée par ses réactions. Je n’arrive tout simplement pas à comprendre leur relation et leur attachement. Et pour moi ça reste un problème puisque pour le coup je ne comprend pas les réactions et pensées de la jeune fille.
Orion met ensuite à compte à rebours à sa vie et ce côté là m’a beaucoup plus. On retombe par contre dans un jeu de je t’aime, en fait non, en fait oui. Et c’est vraiment dommage je trouve. Dans la deuxième partie, on retrouve un Orion très sombre qui ne se livre pas et là j’ai ressenti la même chose que pendant le tome 1.
Par contre, je n’ai rien à dire sur la plume de Battista Tarantini qui a rendu le livre beaucoup plus simple pour moi à lire. Elle est poétique et on sent sa passion pour la danse. Je n’avais pas envie de le lâcher sans avoir le dénouement. Mais quand celui ci est arrivé, j’ai eu une très grosse déception. Je ne m’attendais pas du tout à ça et je pensais ressentir des émotions de malade. Ça me donne un goût d’inachevé. Et je pense que ça aurait vraiment donné une note finale belle et tragique un peu comme dans Black Swan.
Après cet avis ne tient qu’à moi. Je sais que cette saga c’est soit on a un coup de coeur soit pas du tout mais il y a rarement d’entre deux. J’ai eu beaucoup de retours des autres partenaires qui avaient eu un plus gros coup de coeur que pour le premier tome. C’est propre à nous même.
Parution : 7 Février 2019
Editions : Hugo Roman
Nombre de pages : 340
Prix : 17 €
