Les carnets de Wolkaiw #3

Les carnets de Wolkaiw #3
Bonjour tout le monde,
J'ai le plaisir de vous retrouver pour un nouvel article des Carnets de Wolkaiw. Il s'agit d'un rendez-vous dans lequel je laisse libre cours à ma pensée, traitant de divers sujets, en rapport ou non avec la lecture et le blog. Dans cette troisième édition, je souhaite une nouvelle fois mettre à l'honneur les chroniques et plus particulièrement vous expliquer comment je rédige mes chroniques. 
    AVANT    
Lorsque j'ai commencé à écrire des chroniques, il y a plus de cinq ans maintenant, je rédigeais chaque article à chaud, sans brouillon et juste après la lecture. Je n'avais presque aucun recul, écrivant avec le cœur et sans la moindre pression des partenariats. Je me posais tranquillement devant mon ordinateur et je tapais ma chronique. Je lisais ce dont j'avais envie et ne me préoccupais pas de ce que chacun pouvait penser. Mes chroniques devaient faire en moyenne entre 300 et 500 mots, ce qui aujourd'hui me paraît horriblement peu. Un problème s'est toutefois posé, celui de l'oubli. Lorsque je n'avais pas l'occasion d'écrire tout de suite mes retours, j'en venais parfois à oublier l'histoire, notamment dans mes périodes de boulimie livresque. Le cas s'est par exemple posé avec la saga Autre-Monde de Maxime Chattam que j'ai presque lu d'une traite et dont je ne parvenais plus à faire la différence entre les tomes.

    AUJOURD'HUI    
• BrouillonD'année en année, j'ai changé ma façon de rédiger des chroniques. Je prends maintenant le temps de faire des brouillons. Comment se présentent mes brouillons ? C'est assez simple. Je prends une feuille blanche A4, vierge de toutes inscriptions. Sur cette feuille j'inscris en haut et en assez grand le titre de l'oeuvre et, juste en dessous, le nom de l'auteur. Une fois cette étape de présentation terminée, je note les grandes idées qui détermineront la direction que prendra la chronique. J'y note donc mon ressenti, ce que j'ai aimé ou non, ce sont en général des phrases simples bourrées de faute d'orthographe car je sais que personne ne lira cette feuille mais surtout, il ne faut pas que mon inspiration soit freinée. Je passe environ 20 à 30 minutes pour cette étape. Lorsque j'ai opté pour cette méthode, seul le recto de la feuille était maculé de mes pattes de mouche ; aujourd'hui je me sers non seulement du recto mais aussi du verso. 
• RédactionJe laisse quelques jours passer avant de taper le brouillon chronique sur ordinateur, cela me permet de prendre du recul sur ce que j'ai écrit et de préparer mentalement la rédaction de la chronique. Pendant ces quelques jours, je tente de comprendre les intentions de l'auteur et le(s) message(s) qu'il a voulu faire passer. Lorsque l'occasion se présente, car oui, mon plus gros soucis est le temps, je rédige la chronique. Je procède par paragraphe, chaque paragraphe traitant d'un thème et d'un aspect différents : les personnages, l'ambiance, la plume, les messages etc. Il y a autant de paragraphe que d'idées que je souhaite développer et traiter, en moyenne chacun d'entre eux fait un peu plus de 100 mots. Vous l'avez peut-être remarqué mais mes chroniques sont relativement longues car je prends justement le temps d'analyser en profondeur et d'exprimer mon ressenti avec le cœur. L'étape de la rédaction peut me prendre entre 1h et 3h selon mon inspiration mais aussi selon ce que j'ai à dire. Je pense pouvoir dire que mes chroniques font minimums 1000 mots, ce qui équivaut à plus d'une page A4 rédigée, souvent deux lorsque j'ai énormément de choses à dire. 
Les carnets de Wolkaiw #3
• Relectures et mise en pageIl ne suffit pas simplement d'écrire une chronique, il faut aussi se relire et corriger le plus gros des fautes. Je sais que mes chroniques ne sont pas parfaites et il n'est pas rare d'y trouver quelques fautes d'orthographe. Toutefois, je pense que c'est assez minime/raisonnable. Une fois les nombreuses relectures effectuées, vient le temps de la mise en page. Je présente chaque chronique de la même manière : une photo du livre ainsi que sa couverture, un petit paragraphe avec les informations importantes, la 4eme de couverture etc. J'essaie ensuite de trouver des images libres de droits afin d'égayer mes articles et surtout de les aérer. Dans la mesure du possible je choisis des images en rapport avec l'histoire et/ou des citations qui m'ont marqué et que l'on retrouve en général sur Babelio. À la fin de la chronique j'ajoute un "3 raisons de lire..." que je mets en évidence, puis j'ajoute un lien pour acheter le livre et le numéro de chronique correspondant. Mais ce n'est pas fini ! De temps à autre j'ajoute des touches colorées mais surtout, je mets en gras ce qui est essentiel dans les paragraphes. Cela permet non seulement de pouvoir zieuter, mais je trouve que c'est plus agréable à lire et que l'on a moins l'impression qu'il s'agit d'un bloc compact. Je saute 2 lignes entre chaque paragraphe pour casser cette sensation de longueur. Les étapes de relectures et de mise en page me prennent entre 30 minutes et 1h. 
Résultat final
Il s'agit donc d'un travail très minutieux qui exige une grande concentration. Je veux être au plus près de ce que j'ai ressenti tout en proposant un visuel agréable. La préparation d'une chronique, qui comprend donc le brouillon, la rédaction et la mise en page peut donc me prendre entre 1h30 et 5h je pense, voire parfois plus...
Et vous, comment rédigez-vous vos chroniques ?

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