Le Bâtard de Kosigan, T3 : Le marteau des sorcières par Fabien Cerutti

Le Bâtard de Kosigan, T3 : Le marteau des sorcières par Fabien Cerutti

Editions Mnémos

Collection Icares

Ebook

Paru en 2017

Quatrième de couv’ :

1341, sur les traces de son passé, le Bâtard de Kosigan et sa compagnie s’enfoncent dans les profondeurs de l’Empire germanique, d’un puissant seigneur du Rhin. Les mystères s’épaississent, mêlant complots, magie et religion, sur fond de chasse aux sorcières. Le chevalier devra naviguer avec prudence sur des eaux redoutables où l’Inquisition rôde et où il est parfois difficile de distinguer amis et ennemis.
À quelques siècles d’intervalle, Kergaël de Kosigan tente d’élucider les interrogations soulevées par les écrits de son ancêtre. Mais remuer les secrets de l’Histoire s’avère périlleux et la vérité a toujours un prix.

Joutes verbales, combats épiques, séduction et manipulations ; on retrouve avec grand plaisir la fougue et le panache de la maison de Kosigan.

Mon avis :

La résolution de chaque année, renouvelable à l’envi, se mettre à jour/finir les sagas en cours :

  • L’intrigue du XIVè siècle :

Suite aux évènements du tome précédent, la Compagnie des loups, bande de mercenaires  dirigée par Pierre Cordwain de Kosigan, surnommé le Bâtard de Kosigan, fait route vers Cologne en Allemagne pendant l’été 1340. Ils sont accueillis par un personnage que nous avons déjà rencontré dans le T1, le chevalier Gunthar von Weisshaupt, créature mi-homme mi-lion. La raison de la présence du Bâtard dans ces contrées est d’abord personnelle, il cherche à retrouver ses origines, d’où vient sa mère et d’où lui vient ce don mystérieux le Noir-sang, pour ce faire il doit retrouver la trace du cénacle de sorcières, le Mondkreises mais il y a un hic, l’Inquisition est dans la place et traque activement ces dernières. Outre ce nouvel ennemi, le cardinal de Las Casas surnommé Le marteau des sorcières tant il est craint et prolifique en termes de bûchers, ils arrivent également alors que l’instabilité politique commence à se faire sentir, le commanditaire du Bâtard le duc (Herzog) Dagmar-Karl von Hohenstaufen est le plus apprécié pour être élu nouvel empereur mais son fief est depuis plusieurs mois victime de rapts d’enfant et de pillage de convois ce qui le met dans une situation délicate.

  • L’intrigue du XIXè siècle :

Le descendant du Bâtard, Kergaël de Kosigan, ayant été dans le coma tout le long du T2, c’est avec un courrier de Léopold Delisle, administrateur de la BNF à Paris que nous commençons ce récit. Il relate à l’héritier les diverses découvertes et énigmes résolues par ses amis historiens qui se sont pris de passion par cette réécriture de l’histoire fantasmagorique où Elfes, Trolls, Sorcières et autres créatures auraient été traqués pendant l’Inquisition au Moyen-Âge. Se pose la question de la véracité des faits relatés par Pierre Cordwain de Kosigan et comment le monde a pu oublier la magie. Ils sont également toujours aux prises avec les deux sociétés secrètes qui prennent de plus en plus de place dans l’intrigue, l’Arche qui est la secte qui aide dans l’ombre les historiens en mettant à disposition le fameux coffre dont a hérité Kergaël et diverses pistes disséminées pour inciter ce dernier et ses amis à écumer l’Europe sur les traces du chevalier. Mais c’est sans compter sur la secte ennemie, les Antagonistes qui ont tenté de tuer Kergaël et n’ont pas l’air de renoncer à étouffer les découvertes par tous les moyens possibles depuis des siècles, ma magie doit rester un secret bien gardé.

Les recherches menées à Bruges se sont révélées fructueuses. Nous sommes parvenus à mettre à jour les restes du manoir qui avait servi de siège à la compagnie de mercenaires de votre ancêtre, le chevalier Pierre Cordwain de Kosigan. Et nous avons ainsi apporté la preuve définitive de son existence historique.

  • Bâtard de mon coeur :

J’avoue que c’est avec plaisir que j’ai replongé dans le monde de Kosigan, ce chevalier a l’art et la manière de jongler sur tous les tableaux et d’embrouiller tout le monde, il roule pour lui ça c’est l’unique certitude que vous pouvez avoir, pour le reste…il multiplie les contrats et commanditaires à s’en faire des noeux au cerveau mais jouer avec le feu, il sait faire…Notre Bâtard manipule son monde comme il respire pour atteindre son objectif, s’il peut en retirer beaucoup d’argent et pourquoi pas un peu de plaisir au passage, pourquoi se priver ?

En bref, vu comment se termine le roman, on n’a d’autre choix que de poursuivre directement avec la suite et fin, Le Testament d’Involution, qui est la lecture actuelle et bientôt terminée d’ailleurs, je vous en parle vendredi prochain.

D’autres avis chez : OmbrebonesLes Chroniques du ChroniqueurCelindanae.

Bonne lecture !


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois