Le retour de Mary Poppins

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Sortie : 19 décembre 2018

Réalisation : Rob Marshall

Comédie musicale, Fantastique

Ma note : 16/20

En apprenant que Disney sortait la suite des aventures de Mary Poppins, j’étais plutôt perplexe. Je suis toujours méfiante face aux suites, qui sont pour moi rarement à la hauteur de mes espérances. Pour autant, Mary Poppins fait et fera toujours partie de mes Disney préférés : la scène des ramoneurs sur les toits, la vieille dame aux oiseaux, le tea time avec les pingouins sont autant de scènes cultes. J’étais donc bien trop curieuse pour ne pas découvrir par moi-même cette version modernisée des aventures de notre nounou londonienne.

Nous retrouvons Michael Bank, devenu papa de trois enfants, ainsi que sa sœur Jane, en proie à des problèmes financiers. S’ils demeurent toujours au 17 allée des cerisiers, la maison risque d’être saisie d’un instant à l’autre. Face au désarroi de toute la famille qui traverse une épreuve difficile, Mary Poppins réapparaît magiquement dans la vie de Jane et Michael. Sa mission : réintroduire un peu de joie et d’espoir dans leur quotidien morose.

Je ne savais pas réellement à quoi m’attendre, et finalement j’ai beaucoup aimé le résultat ! Les couleurs, les bons sentiments, les animaux qui parlent, les chansons : j’ai adoré me plonger dans cet univers, et j’ai eu l’impression d’être redevenue une enfant le temps de deux heures de film. Le retour de Mary Poppins est un film joyeux, et rempli d’espoir, alors même qu’il aborde des thématiques difficiles : le travail de deuil, ou encore la perte financière. Je me suis surprise à avoir les larmes aux yeux lors de certaines scènes. Bien que je sois d’un naturel plutôt sensible, ceci m’arrive rarement (d’autant plus au cinéma) et c’est bien la preuve que ce film aura réussi à me toucher.

Emily Blunt campe une Mary Poppins pour le moins parfaite, plus guindée que ce pouvait renvoyer Julie Andrews mais qui n’en reste pas moins attachante et rassurante. De l’élégance, une diction parfaite, et une pointe de mystère : j’ai adoré sa manière d’incarner le personnage. J’ai aussi aimé retrouver de nombreuses références à la version de 1964 (certaines répliques, le personnage de Miss Clark, et bien d’autres choses), tout comme j’ai adoré évoluer dans le Londres de la Grande Dépression.

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Le film n’est pour autant pas exempt de défauts. J’ai parfois trouvé qu’il tentait de copier la première version, mais aussi qu’il souffrait de longueurs. Les chansons sont moins marquantes que Chem cheminée ou Supercalifragili… La version de 1964 reste donc pour moins supérieure à celle-ci, mais j’ai malgré tout passé un excellent moment et je préfère rester sur l’idée de deux films bien différents (plutôt que de penser l’idée d’une suite). J’ai adoré découvrir Angela Lansbury à la fin, avec la scène des ballons, tout comme j’ai apprécié détester Colin Firth en grand méchant. Jack, l’allumeur des réverbères, est également plutôt rigolo. Grâce au Retour de Mary Poppins, j’ai renoué avec mon âme d’enfant et j’ai grandement apprécié l’expérience. Que dire de ce film… sinon qu’il est « lumino-magique-fantastique » !

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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois