La Sélection, intégrale

La Sélection, intégrale

Kiera Cass, publié en 2018. Romance

La note

2/5

La critique

Attention je vais bien râler dans cette chronique, parce qu’il y a des choses à dire… Mais avant ça, merci tout de même à la Collection R pour cet envoi ! 

Je me doute que 95% des gens connaissent cette série vu qu’elle a eu son petit effet à sa sortie en 2012, mais comme d’habitude je débarque des années plus tard et je te le dis directement : je n’ai pas aimé ma lecture. Au point de lire le plus vite possible les deux derniers tomes juste pour pouvoir passer à autre chose. Pourquoi ? En résumé, ce n’est pas la sélection d’une princesse pour un royaume mais plutôt la sélection d’une fille qui est une vraie girouette et qui est incapable de choisir entre deux hommes.

Je n’ai pas aimé grand-chose dans cette série, que ce soit l’intrigue ou les personnages. D’ailleurs on ne peut même pas parler d’intrigue tant elle est inexistante, et que tout l’univers s’efface au profit d’une romance sans queue ni tête qui ne m’a pas du tout fait rêver. America, la protagoniste, hésite entre deux garçons pendant 700 pages, décide de rompre avec l’un avant de se raviser, puis de raviser son ravisement… je veux bien être gentille, mais à part faire la girouette elle n’a pas beaucoup servi. Son comportement m’a insupportée, au point que j’ai arrêté de compter le nombre de fois où j’ai levé les yeux au ciel parce que j’étais à deux doigts de devenir folle : c’est tout simplement une gamine égoïste qui pense tout savoir sur tout et ça m’a beaucoup énervée. Je ne te parle même pas d’Aspen puisque je ne sais pas à quoi il sert, ou de Maxon qui a sûrement un QI négatif, surtout dans le T3 où vraiment il se surpasse (oui je suis en train de m’énerver pardon).

En plus de ça, 0 surprise dans le récit : tout est prévisible, c’est gnangnan et guimauve quand ce n’est pas tout simplement ridicule. La Tatiana de 14 ans aurait sûrement adoré mais celle de 21 ans avait juste envie de jeter son livre par la fenêtre avant de se taper la tête contre un mur (ou de suivre le chemin de son livre, au choix). La fin n’est absolument pas surprenante et est facile à deviner dès le premier tome… L’auteure se contente juste d’enchaîner les choix trop simples pour régler les soucis dans son histoire, et ça m’a pas mal agacée de voir qu’elle ne cherchait pas l’originalité.

Bref, je vais lire autre chose moi.


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois