Bilan livresque de l’année 2018

De bilan de fin d’année, je crois bien que je n’en ai pas souvent fait (voire jamais ?). Il m’est très difficile de choisir parmi tous les livres lus en une année ceux qui ressortent du lot. Il me semblait cette année que cela serait plus facile (j’ai eu tellement de déceptions, de livres qui me sont tombés des mains, de livres que je n’ai pas aimés du tout…) mais en retraçant ceux du début d’année, je me suis rendue compte que j’avais, malgré tout, quelques beaux coups de cœur. Depuis septembre, un peu moins… beaucoup moins…

Et puis cette année, il y a eu beaucoup de livres non chroniqués (par flemme, parce que je n’avais rien à en dire d’intelligent, parce que j’étais passée à côté et que je me sentais bien seule, parce qu’on ne peut pas trouver des mots à mettre sur tout ce qu’on lit).

Alors, finalement je me lance :

La littérature française n’est clairement pas à l’honneur. Si je devais ne retenir qu’un auteur français découvert en 2018, ce serait Thomas Vinau avec Le camp des autres. J’ai apprécié cette écriture poétique, hors du commun, magnifique.

Bilan livresque de l’année 2018

Deux auteurs m’ont bouleversée cette année :

Un auteur canadien d’origine ojibwée, Richard Wagamese avec Jeu blanc et Les étoiles s’éteignent à l’aube. J’ai adoré et je ne regrette qu’une chose, qu’il soit mort trop jeune et que nous n’ayons que deux livres traduits en français.

Bilan livresque de l’année 2018 Bilan livresque de l’année 2018

Un auteur égyptien, Alaa El Aswany avec L’immeuble Yacoubian et J’ai couru vers le Nil, et là encore j’ai adoré et je vais sûrement lire ses autres romans.

Bilan livresque de l’année 2018 Bilan livresque de l’année 2018

Et puis cette année fut l’année des pavés que j’ai tous beaucoup aimés : 4 3 2 1 de Paul Auster, Les fantômes du vieux pays de Nathan Hill, et N’essuie jamais de larmes sans gants de Jonas Gardell.

Il y a encore quatre titres qui m’ont vraiment conquise :

Asta de Jon Kalman Stefansson

Bilan livresque de l’année 2018

Dans les angles morts d’Elizabeth Brundage

Bilan livresque de l’année 2018

Imaginer la pluie de Santiago Pajares

Bilan livresque de l’année 2018

Au loin de Hernan Diaz

Bilan livresque de l’année 2018

Le livre que j’ai le plus détesté cette année est un roman français Je ne suis pas une héroïne de Nicolas Fargues alors que j’avais beaucoup aimé, en son temps, J’étais derrière toi. Je ne l’ai pas chroniqué, j’en ai juste dit deux mots dans un billet collectif.

Et puis il y a des romans qui ont été encensés, mais que je n’ai pas chroniqués parce que je n’ai pas ressenti le même engouement. Je ne les ai pas détestés mais je suis passée complètement à côté et par conséquent je n’en ai fait aucune chronique : Une longue impatience de Gaëlle Josse (ne frappez pas !), Idaho d’Emily Ruskovich (là je ne suis pas la seule), et surtout le chouchou de tant de blogueuses  Une bouche sans personne de Gilles Marchand (bah oui… j’entends déjà les « non pas possible », « oh non ! » etc…)

Finalement, ça n’était pas si terrible que ça de faire un bilan, je renouvellerai peut-être l’expérience en décembre 2019.


wallpaper-1019588
Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois