#129 Haine noire

#129 Haine noire

Auteur : Patrick Caujolle
Edition : De Borée
Nombre de pages : 440


#129 Haine noire

       Paris. 2ème arrondissement. 1er mai 2015. 
       Ce matin-là, Jean-Emmanuel, archéologue, se rend sur son chantier. Ce qu'il découvre alors dépasse l'entendement. 6 cadavres démembrés. Une scène d'enfer face à lui. Un tombeau a disparu mais surtout les 6 crânes. Tous présentent la même particularité : 1 pieu de bois enfoncé dans l'orbite de l'oeil gauche. Quelques jours plus tard. Aux abords du Bras de la Monnaie. Paris toujours. Un corps est repêché de la Seine. Signe particulier : il manque la tête. Tête qui sera retrouvée peu de temps après dans une poubelle, un bout de ferraille enfoncé dans l'orbite de l'oeil gauche. 
       2 affaires. 2 services de police. 1 particularité. 
#129 Haine noire
       Merci aux éditions De Borée pour leur confiance.
       Victor Rey est appelé par Jean-Emmanuel, archéologue qui découvre qu’une tombe a disparu ainsi que plusieurs têtes de mort dont l’œil gauche avait eu un pieu enfoncé. Ces corps datant de plusieurs siècles, la hiérarchie de Victor s’en fou un peu. Seulement, quelque temps après, un corps est trouvé sans tête, celle-ci est retrouvée un peu plus loin avec un pieu enfoncé dans l’œil gauche. Pourquoi ? Comment ? Victor va se pencher un peu plus sur cette enquête.
       Quand on apprend que l’auteur fait partie de la police judiciaire, on a tendance à beaucoup attendre de ce polar. Je n’ai pas été déçue car il a apporté les connaissances et le réalisme dans cette histoire. Ce fut vraiment enrichissant, on est réellement pris dans la dimension que prend l’histoire.
       Le polar est rythmé avec des expressions différentes, parfois difficile à comprendre (une note en bas de page serait la bienvenue dans ces moments-là.) Et avec l’humour qui peut faire grincer des dents.  Le style de l’auteur est plutôt particulier et original. On a aucune peine à imaginer les scènes et on sait comment est rédigé un rapport de police désormais : sans aucune rature, droit au but. 
       Je pensais a du paranormal quand j’ai reçu ce roman car la quatrième de couverture est plutôt ambiguë par rapport à ça. Finalement, on est plus dans du terre à terre qui correspond à l’époque de l’histoire (pas si lointaine !). Il n’y a rien de paranormal, de surréaliste à l’intérieur. Dommage ? Bof, cela ne m’a pas dérangé et m’a plutôt changé du fantastique. La couverture correspond très bien et je la trouve magnifique en plus de ça.
       En résumé, ce fut un roman très enrichissant et plutôt plaisant à lire. Le protagoniste est attachant et on arrive facilement à immerger dans son monde. Je le recommande pour ceux qui ont parfois du mal avec les polars, ce roman peut servir d’initiation. 

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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois