La terre des Vikings (Margaret Moore)

La terre des Vikings (Margaret Moore)

Disponible sur Harlequin et Amazon

La terre des Vikings (Margaret Moore)

La terre des Vikings (Margaret Moore)

Auteur : Margaret Moore

Éditions Harlequin

paru le : 01 Octobre 2018

559 pages numérique (epub)

Thème : Romance Historique

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Résumé :

« Le Viking
Enlevée par un Viking, redoutable ennemi de son peuple, Meredyce est déterminée à s’échapper. Car elle ne se fait aucune illusion sur les intentions de son ravisseur : il sera sans pitié. Mais, avant toute chose, il lui faut libérer les enfants innocents qui ont été enlevés en même temps qu’elle. Et, surtout, résister à la flamme troublante qui brûle dans les yeux du guerrier viking. Car, pour tromper la vigilance de cet homme, elle doit l’apprivoiser – et non l’inverse !
Le Saxon
Bouleversée, Endredi apprend qu’elle devra épouser un seigneur ennemi du nom de Bayard, afin de sceller la paix entre les Vikings et les Saxons… Mais lorsque, le jour de ses noces, elle découvre son époux, elle ressent un immense soulagement. Car Bayard est loin d’être déplaisant. C’est alors qu’elle aperçoit un visage familier : celui d’Adelar, son premier amour… et le cousin de son mari ! Un hasard d’autant plus troublant que les deux hommes semblent avoir conclu un mystérieux pacte dont elle est l’objet… »

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Le chaperon blanc, tome 1 : Les royaumes du Nord (Pauline Lebrun)

Je remercie la maison d'édition Harlequin, ainsi que Netgalley pour cette intégrale. J'adore les historiques et c'est tout naturellement que j'ai demandé à le découvrir. La couverture est tout à fait dans le ton de ces livres.

Livre 1 le viking

Meredyce est enlevée en même temps que les enfants du chef (je fais grâce des termes employés pour plus de compréhension) de leur camp Saxon par des Vikings. Ces derniers ayant eu beaucoup d'argent pour le faire, enfin pas tout à fait, mais ce n'est qu'un détail. Seul hic, c'est que Meredyce n'est pas leur mère, il s'agit juste de la sage-femme qui est très attachée à Betha et Adelar. Il leur faut fuir, mais traverser les mers en plein hiver ne sera pas simple. Meredyce va devoir se battre pour tenter de fuir, mais le regard de son ravisseur risque de lui donner des frissons et pas forcément de frayeur.

« Jusqu’à ce jour, jamais le besoin d’avoir un héritier ne l’avait aiguillonné. Son mariage avec Nissa, en lui apportant une longue suite de contrariétés et de déceptions, l’avait dissuadé de reprendre femme. Einar avait eu ensuite de nombreuses compagnes, mais aucun de ses rejetons — excepté Endera — n’avait survécu plus d’un an. Les années passant, il s’était durci le cœur pour se persuader enfin qu’il n’avait nullement besoin d’un fils. »

Une histoire d'enlèvement sur ordre (avec un petit plus) qui va terminer en "tu m'as volé, je te vole et ainsi de suite". J'ai beaucoup aimé le début, les Vikings qui prennent possession du village sans trop d'encombre donne déjà la puce à l'oreille, les hommes sont quasiment tous partis, bref c'est louche. On l'apprend très très vite que c'est du tout cuit, du prévu depuis pas mal de temps. L'histoire est simple, avec une femme qui se retrouve dans un village ennemi, avec des convoitises mais un peu redondante lorsque l'on arrive au final.

Les personnages ont du caractère, Meredyce sait se taire quand il le faut (enfin presque tout le temps) tandis que son ravisseur, Einar est l'un des fils du chef de leur village. (oui je fais simple, car je n'ai pas gardé en mémoire tous les mots qui vont parfaitement bien avec l'histoire) Cet homme est orgueilleux, mais a un cerveau qu'il fait tourner à plein régime. Les enfants Adelar et Betha ont une grande place dans l'histoire. On s'attache forcément à eux deux. Les épreuves qu'ils traversent avant de retourner chez eux sont difficiles, voire insurmontables pour l'un d'entre eux. Difficile d'entendre une vérité qui fait souffrir.

L'écriture est fluide avec des termes que nous ne lisons pas à tous les coups, mais très facile à comprendre. Par contre il n'y a pas d'originalité, mais des personnages forts autant dans les principaux que dans les secondaires. Ma préférée est Endera, la fille de Einar.

« Assurément, cette femme était bonne. Oubliant l’épuisement que lui avait causé son voyage en mer, elle n’avait pas hésité à offrir son aide à Gunnhild, qui, depuis, semblait convaincue que Meradyce était une déesse. Car elle montrait, malgré les épreuves, une vitalité et une bonne humeur exceptionnelles. Endera restait d’ailleurs certaine que son père n’avait jamais touché la Saxonne. Ses hommes n’affirmaient-ils pas sans cesse qu’ils croyaient Einar trop orgueilleux pour posséder une femme sans son consentement ? Peut-être le Viking l’avait-il emmenée avec lui simplement parce qu’il avait senti que cette femme ne le craignait pas. Ce qui constituait, aux yeux d’Endera, un véritable prodige, car son père la terrifiait au plus haut point. Un regard sévère de ce dernier, et la jeune fille se retrouvait au bord des larmes, en croyant que c’était à elle qu’il en voulait personnellement. Pourtant, elle savait aussi qu’il abhorrait la lâcheté. Soudain, une exclamation de la Saxonne la tira de ses pensées. »

Livre 2 Le Saxon

Les Saxons et les Vikings doivent trouver un compromis pour obtenir la paix entre leurs terres. Un mariage ! Voilà ce qu'il faut faire. Bayard se voit attribuer une femme, Endredi. Après quelques "négociations", la jeune veuve arrive dans ce nouveau village et devient la femme de Bayard, chef incontesté. Un rapide tour d'horizon et son teint devient beaucoup plus pâle : elle reconnait Adenar, qui n'est autre que le cousin de son nouveau mari. Une idylle lorsqu'ils étaient plus jeunes, alors qu'il avait été enlevé et puis chacun est retourné de son côté, sans vraiment avoir mis de mouchoir sur leur sentiments.

« Bien sûr, il l’avait reconnue sur-le-champ. Sa beauté calme et sereine, sa riche chevelure d’un roux doré et ses yeux verts inoubliables l’avaient poursuivi trop longtemps pour qu’il ait pu en être autrement. Elle l’avait vu, aussi, et pendant un moment il avait pensé… espéré… été tenté de dire à Bayard que le mariage ne devait pas avoir lieu. Mais qui était-il pour s’élever contre les plans de son cousin, surtout quand il ne pouvait être sûr des sentiments d’Endredi ? Jadis, ils avaient éprouvé un vif penchant l’un pour l’autre. Ils l’avaient su tous les deux et lui, au moins, avait chéri cette tendre inclination. Des années durant, comme un bien précieux dont il n’aurait voulu se séparer pour rien au monde. Pourtant, elle en avait épousé un autre. »

J'ai préférée cette histoire. Nous suivons Adenar, le petit garçon de 12 ans qui avait été enlevé dans la première histoire. Il est devenu un homme qui a fait des choix, comme celui de partir de chez son père après tout ce qu'il a appris sur lui. Son cousin, Bayard est un grand homme, tout comme lui et son complice. Très complice. Le mystère reste longtemps sur ce que Bayard désire vraiment. C'est un jeu de dupe, de convoitise et de méfiance qui s'installe. Bon nombre de personnages gravite autour de ces deux hommes. Neveu, femmes, jongleur, dresseur de chiens, ennemis, amis, il y a de quoi faire dans cette histoire qui m'a paru bien plus complète et intéressante.

J'ai beaucoup aimé Godwin qui s'y connait, Ordella et Ranulf, le couple où l'on voit tout de suite qui porte la culotte, Ylla qui se voit devenir une affranchie. Les personnages secondaires sont nombreux et ont une sacrée importance. Certains sont capables du meilleur comme du pire. Mentir devient une véritable obsession pour garder un secret encore plus gros, pour protéger ceux envers qui ont s'attache. Les émotions et les sentiments sont plus exploités. Le hasard ne fait pas forcément bien les choses. Les scènes d'intimité sont courtes et c'est tant mieux, de même l'auteur n'en met pas partout, mais juste là où il faut. Pour expliquer un état d'esprit par exemple. Par contre, j'ai cherché qui était Endredi et j'ai compris que c'était Endera. Je ne comprends pas pourquoi son prénom a changé, dommage je préférais Endera, plus facile à dire qu'un vendredi sans le v.

En conclusion, deux histoires sur des personnages forts avec des récits bien différents. L'auteur a su mettre en place des sentiments dans chacun de ses actes écrits. Le côté historique est parfait à mes yeux, les scènes, les décors, les vêtements, les termes utilisés dans le langage... Une grosse préférence pour la seconde histoire.

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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois