Autrefois, j'étais une prisonnière muette et lasse de vivre.
Désormais, je suis retenue contre mon gré sur un yacht.
L'homme qui m'a sauvée et enlevée me réclame ma voix et tous mes secrets.
Je ne céderai pas.
Mais Elder s'obstine.
À force d'insistance et de cajoleries, il découvre peu à peu qui je suis.
Il est riche. Je n'ai rien.
Je suis muette par choix, il est curieux par nature.
Tant de raisons qui font que notre liaison serait vouée à l'échec.
Mais cela n'empêche pas la passion de naître.
Jusqu'à ce qu'une nuit, il gâche tout.
Et que notre relation s'envenime, souillée par le péché.

Avis de Ninie :

Le deuxième livre de la série, "Dollars" reprend là où "Pennies" s'est arrêté. Pim a tué Maître A. l'homme qui l'a torturée pendant des années. Blessée, elle est sauvée et emmenée au loin par Elder Prest, mais elle se rend vite compte que son sauveur est aussi son dernier ravisseur.

Il n'est peut-être pas aussi cruel que Maître A, mais il a quelque chose d'obscure en lui et la profondeur de cette noirceur, ou la façon dont elle se manifeste, reste en grande partie un mystère pour tout le monde. Des fragments du passé d'Elder sont révélés, mais beaucoup de choses reste inconnues. Qui est-il exactement? Quelle est cette obscurité à laquelle il fait allusion et qu'il a du mal à contrôler?

Elder, décide que Pim est la femme la plus fascinante qu'il ait jamais rencontrée, et maintenant il veut la garder pour lui, au moins pendant un moment, il veut passer plus de temps avec elle, il veut qu'elle parle et savoir qui elle est. Il sait que le lien physique et émotionnel qui les unit est fort, mais il sait également à quel point Pim est dangereuse pour son cœur et son âme.

Pim ne sait plus qui elle est. Elle ne sait pas comment exister, comment passer à autre chose après la mort de maître A., elle ne sait comment se comporter avec Elder, car elle ne sait pas s'il est bon ou mauvais. Elle est attirée par son nouveau ravisseur, même si elle déteste ces nouveaux sentiments. Elle sait qu'elle devrait lui être reconnaissante de l'avoir sauvée d'Alrik, mais elle ne le peut pas, car d'une certaine manière, Elder est aussi son ravisseur.

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Pim est une héroïne qui m'a profondément captivé à la lecture du premier opus, mais aussi de ce second tome. J'ai ressenti sa douleur, son désespoir, sa confusion et j'ai même compris ses sentiments mitigés envers Elder. Mais, je dois dire que par moment elle est parfois hyper frustrante. C'est un personnage fort et courageux que j'admire autant dans ce tome que dans le précédent opus, même si parfois elle semblait naïve et peut-être trop vulnérable. Le développement de son personnage est incroyablement réussi. À chaque chapitre, j'ai découvert une nouvelle Pim, une Pim plus forte, une femme qui commence lentement à être plus à l'aise dans sa peau, un personnage décrit de manière si réaliste dès le début.

Alors que dans le précédent tome l'histoire était centré sur Pim et son passé, dans cet opus nous en apprenons plus sur Elder. Ses origines se révèlent progressivement, ce que j'ai beaucoup aimé car il garde une part de mystère et à chaque révélation, je l'ai trouvé de plus en plus fascinant. Mais, il reste toujours un mystère pour moi et je suis impatiente d'en apprendre davantage sur son passé.

Les éléments mystérieux se mêlant parfaitement aux éléments psychologiques, l'histoire devenant de plus en plus captivante à chaque chapitre et à chaque interaction entre ces deux personnages.

Pepper Winter ne cesse jamais de m'épater à chacun de ses livres. Ses histoires sont toujours aussi bien écrites et développées, ses personnages sont si intrigants et intéressants, ses récits sont si simples et fascinants, que
je n'ai pas pu poser ce livre avant de l'avoir terminé. Alors si vous êtes fan d'histoires tragiques et tordues, vous ne voudrez pas manquer l'univers de cet auteur.

Je grinçai des dents et le regrettai aussitôt. Les sensations que cela éveilla dans ma langue gonflée étaient si étranges, si incongrues... Les points de suture me chatouillaient le palais et je sentis le goût métallique du sang dans ma bouche.
Je frissonnai.
La crise de panique approchait à grands pas, un véritable orage plein d'éclairs fourchus et de vents soufflant en tempête.
Mon âme subit une attaque de claustrophobie. Elle semblait vouloir se débarrasser de sa vieille carcasse pour en trouver une nouvelle en meilleur état. Je me sentais sale, impuissante et inutile, et pas seulement parce que je ne me souvenais même plus de ma dernière douche. Ces dernières années me collaient à la peau malgré la mort de Maître A.

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