Les émois du mois #61

Les émois du mois #61LE « MOI » D'Octobre & Novembre
En chaque fin de mois, un petit recap' en facette de mes lectures ! Avec en quelques lignes mes impressions sur la "meilleure" et la "moins bonne"  lecture du mois.
Les émois du mois #61Les émois du mois #61
Octobre, novembre, 
J'ai loupé un mois ? Me voilà de retour dans la faille temporelle ! Je n'ai aucune illusion pour décembre, il ne sera pas plus doux. 
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  • Salina : les trois exils Laurent Gaudé (Actes Sud - 03/10/2018)
Pour permettre à sa mère d'être inhumé dans un lieu prestigieux, Malaka doit convaincre le passeur. Pour cela il lui raconte sa mère, il dresse son portrait, il décrit ses aspirations, il retrace ses exils. Son enfance, ses naissances, ses rejets, ses douleurs et ses colères mises bout à bout pour raconter une vie douloureuse au sein du clan de Mamambala puis au fin fond du désert.
Bien que j'aie adoré cette histoire, je dois dire qu'on est loin de la souplesse d'écriture à laquelle l'auteur nous a habitués. Ici, pas de chassé-croisé dans le temps, pas de convergence entre plusieurs personnages, pas de polyphonie. Laurent Gaudé troc sa recette contre un conte féroce et mystique. Un très bon conte africain qui véhicule des messages et des vérités existentielles à la pelle.
J'ai découvert en rédigeant ces quelques lignes, qu'il s'agit d'une réédition d'un livre qui date de 2003. Cela explique beaucoup de choses et cela conforte mes impressions de lecture. 
  • Grace and fury, Vol. 1 de Tracy Banghart (Hachette romans - 26/09/2018)
C'est un roman universel, profondément féministe qui aborde intelligemment des thématiques qui ne peuvent qu'entrer en résonance avec toutes les lectrices (et tous les lecteurs qui ont à coeur l’égalité femme / homme). C'est un roman qui pousse à la colère et même à des velléités de révolte.
J’ai adoré. J’ai avancé dans ma lecture avec avidité. J’ai trouvé l’histoire surprenante et entraînante. L’auteur a su créer un univers crédible et cruel. Un univers qui fait froid dans le dos où la clémence n’a pas sa place. Il me tarde de lire la suite.
Au plaisir.Les émois du mois #61