C'est lundi, que lisez-vous? #212

C'est lundi, que lisez-vous? #212

Cet album a pour vocation d'offrir une première approche du taoïsme. Cette philosophie d'origine chinoise est abordée très simplement, avec des phrases à la fois imagées, poétiques et qui fleurent l'enfance. Les illustrations qui les accompagnent sont minimalistes, très douces.

Un petit dossier clôt l'album, avec explications et petites activités orales pour l'enfant-lecteur.

J'ai vraiment beaucoup aimé cet album apaisant, que je vous présenterai plus en détails samedi.

ROMAN C'est lundi, que lisez-vous? #212

J'ai acheté ce roman sans savoir son titre, en avril dernier, dans la librairie Entre Pages et Plage, d'Etretat. Il était emballé et la libraire avait seulement consigné quelques mots-clés. J'avais beaucoup aimé l'idée et y avais donc succombé. Dès que j'ai ouvert le paquet, j'ai su que j'allais aimé ce roman. Qu'il allait m'émouvoir et me transporter auprès de ses personnages dans le Havre durant la Deuxième Guerre mondiale, de 1940 à 1945.

Choral, il fait parler différents membres d'une même famille et s'applique à démêler toutes les apparences. Qu'elles soient le fruit d'une volonté propre, des événements, des émotions, d'une incompréhension.

Les décisions et actions des différents personnages répondent à cette question: Que ne ferait-on pas par amour? Dès lors, l'autrice s'attache à nuancer les prises de position de chacun, qui souvent, ont été réduites de manière manichéenne: bons/gentils résistants contre méchants collabos, méchants Allemands contre gentils Alliés. La réalité était bien sûr plus contrastée, plus dure et elle nous y transporte.

Le résultat est dur, prenant, très visuel, révoltant, et sublime.

BD C'est lundi, que lisez-vous? #212

Je continue mes découvertes des albums d'Etienne Davodeau, qui, une fois de plus, me charment.

" Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages mais à avoir de nouveaux yeux." (Marcel Proust)
J'ai trouvé que cette citation, trouvée dans un éphéméride du magazine Flow, illustrait à merveille ce diptyque.


Des amis sont attablés et parlent d'une amie commune à qui il vient d'arriver une "aventure" à la fois extraordinaire et insensée.
Lulu, la quarantaine, mère de famille, ne trouve pas d'emploi.
À la suite d'un énième entretien où sa longue "inactivité" est pointée du doigt, elle ne rentre pas à la maison. Va là où ses pieds et le hasard des rencontres la mènent.
Elle se perd et se trouve, elle parle, elle se libère. Elle n'en a pas conscience mais cet errement la transforme.
C'est beau et c'est fort. Ce sont surtout les autres, et notamment deux d'entre eux, qui parlent de Lulu, qui la racontent, détaillent ses errements et ses émotions, à partir de ce qu'ils ont vu et de qu'elles leur en a dit.
L'humain, le contact, l'altruisme sont au coeur de ces albums qui m'ont beaucoup touchée.

C'est lundi, que lisez-vous? #212

Conseillé par quelques Bulleurs du mercredi, je n'ai pas hésité à emprunter cet album à la bibliothèque lorsque je l'ai aperçu. Et même s'il est extrêmement difficile, je l'ai vraiment beaucoup aimé. Pas tant le dessin il est vrai, mais son histoire, ou plutôt celle de Brenda, surnommée "Petite maman - Petite mère".

Dans sa (non)famille, les rôles sont inversés et c'est elle qui s'occupe de sa mère, qui l'a eue à 15 ans et qui n'arrive pas à faire face, qui a des gestes à défaut d'avoir des mots... Et qui passe de garçons en garçons jusqu'à Vincent. Et là, la violence, la maltraitance, le rejet explosent, même après la naissance de Kevin...
Par une série de flash-back, Halim nous dévoile l'enfance de Brenda, à la maison, un peu en dehors et un peu ce que les autres en perçoivent...


Je n'ai pas pu lire d'un trait ce roman graphique qui remue et questionne sur les notions d'amour, de famille, de maltraitance, de transmission, de fatalité, de pardon.

C'est lundi, que lisez-vous? #212

(Re)découvrir Helen Keller par le biais de la BD, j'aime!

Même si ici, c'est plus le personnage d'Annie Sullivan que l'on découvre, et les premiers apprentissages qu'elle délivre à Helen, lui permettant de sortir de sa "sauvagerie" pour, apprendre à communiquer d'abord puis à apprendre tout court.
En parallèle, on y découvre l'enfance très difficile d'Annie, ce à quoi elle a dû faire face, la colère qui sourde constamment en elle, les débuts de leur relation, et les relations avec l'Institut Perkins et en particulier son directeur.


Même si le dessin ne pas du tout touchée, j'en ai aimé l'idée : jeu des couleurs, minimalisme, différentes écritures...

C'est lundi, que lisez-vous? #212 Locke & KEY - Tome 4 - Les clés du Royaume. Scénario de Joe HILL, dessin de Gabriel RODRIGUEZ et couleurs de Jay FOTOS. Editions Hi Comics, août 2018

Avant de me plonger - et malgré ma hâte - dans le quatrième volume de cette série haletante et frissonnante, j'a relu les trois premiers tomes ( 1 - 2 - 3) afin de bien m'y immerger. Et j'ai bien fait. J'ai redécouvert des détails, compris certains enchaînements ou phrases "obscures" lorsque je les avais lues la première fois car je n'avais pas encore eu leur signification totale. Bref, j'ai adoré e je vous parle de ce tome 4 mercredi!

2/ Que suis-je en train de lire en ce moment? C'est lundi, que lisez-vous? #212 Présentation de l'éditeur: En amour, comme en tout, rien n'a changé depuis le 19eme siècle de Lady Jane. Si la fougueuse Marianne s'abandonne à une passion qui menace de lui brûler les ailes, la sage Elinor prend le risque de perdre l'amour à force de tempérance. Raison et sentiments : impossible équation ? Les deux jeunes femmes devront apprendre de leurs vacillements. Pour le meilleur et pour le pire.

Voilà plusieurs mois que ce roman revient dans mon objectif de lectures. Je l'avais commencé puis laissé de côté car je n'arrivais pas à me défaire d'Orgueil et préjugésdont les images et caractères de personnages surgissaient bien malgré moi...


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois