La proie de Céline de Rosa

Bonjour,

Je remercie Céline pour son côté kamikaze 😀 … j’avais déjà lu Elle(s) en service presse sur lequel je n’avais pas vraiment accroché, vous pouvez trouver ma chronique ici. Mais cela n’a pas empêché Céline de me proposer son 2ème roman, La proie et …

La proie de Céline de Rosa

4ème de couverture

Sofia vient de perdre ses parents dans un accident de voiture. A l’aube de ses trente ans, sa bulle a éclaté. Elle est inconsolable. Méconnaissable.
Chaque personne détient une part sombre. Une fois celle-ci mise en lumière, à quel point peut-il être dangereux de l’exploiter ?
« Une question parfois me laisse perplexe : est-ce moi, ou les autres qui sont fous » Albert Einstein

Nul n’y échappe. Nul ne l’ignore.
Elle est inévitable. Sans cœur. Impitoyable. Elle ne sait se laisser attendrir par quiconque. Jamais elle ne fait de sentiments. Aucunement à court d’idées, toujours créative, d’une imagination sans bornes, elle est la plus talentueuse des artistes. Elle réserve un sort différent à chacun d’entre nous. Certaines fois, elle nous prend par surprise, sans prescription aucune. D’autres, elle nous inflige de longues souffrances, d’atroces maux qu’elle surveille du coin de l’œil. Puis vient le moment où elle se jette sur sa proie et applique la sentence finale. Ah, elle sait s’y prendre, celle qui règne en maître absolu sur le monde et l’au-delà. (J’adore ce passage qui est aussi le prologue du roman et qui donne le ton)

Mon avis

À 30 ans Sofia vit toujours ses parents et quand elle les perd, c’est le cataclysme. À travers son comportement et ses mots, le lecteur suppose dés le début que l’équilibre psychologique de Sofia n’est pas très bon, et l’idée va se renforcer au fil des pages. Jusqu’à sa rencontre avec sa vieille voisine.

Avec cette rencontre l’auteure essaie de nous pousser dans une autre direction, nous propose une nouvelle hypothèse. Malheureusement la 1ère idée que je m’étais faite sur Sofia n’a pas changée malgré quelques doutes…. Certaines non réponses à des événements m’ont donc frustrée. Je ne peux pas le reprocher à l’auteur vu que c’est un choix de sa part de laisser planer le doute mais grrrrrr !! (désolée j’ai pas de mots 😛 )

J’ai beaucoup apprécié le parallèle fait entre la vie de Sylvie (la vieille voisine) et celle de Sofia … chacune a vécu des choses différentes mais finalement confronté à la réalité du monde, aucune n’y est préparée et chacune fait ce qu’elle peut pour s’y adapter.

En me basant sur mon hypothèse de départ, je ne m’attendais pas vraiment à une autre fin que celle proposée par l’auteur….Mais avec moins de détails 😉 !

Depuis Elle(s) la plume de l’auteur a pris en maturité, on la sent plus sûre d’elle et c’est franchement agréable.

Conclusion

Une plume qui a pris en assurance et en maturité, un roman avec des personnages torturés. Alors même si j’ai été frustrée parce que mon cerveau n’a pas opté pour la bonne hypothèse, tout en sachant que ce n’est pas la mauvaise non plus mais que tout n’est que doute et supposition ….. Je m’embrouille, lisez et vous comprendrez les tortures de l’esprit dans lesquelles Céline De Rosa embarque son lecteur

D’ailleurs le lecteur ne serait-il pas la proie de l’auteur qui l’oblige à suivre le chemin qu’il trace de sa plume ?

Pour vous procurer ce roman c’est par ici

Bonne lecture !!! ❤

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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois