Celle qui a dit Fuck d'Anne-Sophie et Fanny Lesage

Celle qui a dit Fuck d'Anne-Sophie et Fanny Lesage

Le journal d'une jeune imparfaite qui décide d'en finir avec les prises de tête : à travers ses chroniques pleines de piquant, de nombreuses pistes, des rituels express et des outils pour assumer une féminité décomplexée. Oser dire "Fuck", ça se travaille... Beyoncé ne s'est pas faite en un jour ! Moi, c'est Alice, jeune femme attachiante (si j'en crois mon entourage) qui a des rêves plein la tête. Pourtant, j'ai l'impression de subir ma vie plutôt que de la vivre vraiment ! J'ai une fâcheuse tendance à me mettre la pression, à être trop exigeante avec moi-même, à culpabiliser pour tout et surtout pour rien (#chargementale), et à courir après cette fucking perfection !

Mon quotidien n'est plus que to-do lists et longues heures de réflexion sous la douche : Comment être à la fois la Caroline Ingalls de mon foyer et l'Oprah Winfrey de mon job ? Comment assurer le bien-être de ma future progéniture alors que j'ai laissé mon chat s'enfuir au bout de trois jours ? Comment garder le piquant de mon couple tout en m'enfilant le soir cinq épisodes de Game of Thrones... dans mon pyjama de la honte ? I have a dream : clore le bec à mes ruminations incessantes ! Moi, Alice, j'ai (enfin) décidé de me foutre la paix, de vivre ma vie et de partir en quête du graal : le lâcher-prise. Je veux être celle qui a dit fuck ! #imparfaiteetfieredeletre

Je veux oser jusqu'au bout de mes socquettes ! #freeandwild. Il est temps... voilà pourquoi je commence mon journal !

Mon avis :

Ce livre surfe sur la vague du développement personnel. Comment se retrouver en tant que femme quand on est active, avec un foyer à gérer et une ribambelle de choses à faire à côté.

Bon, clairement, je ne suis pas la cible de ce livre. Je n'ai pas de soucis avec le lâcher-prise. Je suis plutôt bien dans ma vie. Ce genre de livre ne m'attire pas généralement. Je pensais y trouver de l'humour, un peu comme le livre de Nora Hamzawi 30 ans que j'avais adoré !

Une chose qui m'a gênée, ou plutôt deux : l'emploi des # à outrance et l'utilisation constante de l'anglais. Alors, oui, mettre quelques mots en anglais, ne me gêne pas car j'apprécie cette langue, mais là, c'est sur pratiquement tous les titres et cela revient dans le récit. Et surtout sans traduction. Je l'ai écouté en audio, donc je n'ai pas eu à lire les #quireviennenttoutletemps et #qu'ondoitdéchiffrer : oh que cela doit être lourd à la lecture !

Par contre, la voix de la narratrice va parfaitement avec le rôle.

Voici un livre que j'oublierai vite. Dans sa version papier, il est agrémenté de dessin et de mots soulignés. C'est peut-être ce qui m'a manqué pour apprécier le ton.

Dans le récit, Alice part en quête de clé pour l'aider à mieux gérer sa vie. Si vous êtes dans la même optique qu'elle, il pourrait vous apporter des pistes dans votre quête. #recommandation


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois