Dis-moi oui (Au premier regard # 3)

• Auteur : TJ Klune
• Série : Au premier regard
• Genre : Homoromance Feel good
• Editeur : MxM Bookmark
• Collection : Romance
• Publication : numérique : 27/06/2018 - papier : 27/07/2018
• Edition lue : Numérique
• Pages : 200
• Prix : 5,99€
• Rating :

Résumé :

Entourés de leurs familles et de leurs amis, Paul Auster et Vincent Taylor ont l'honneur de vous inviter à la célébration de leur mariage.

Alors que le grand jour approche, ils essaient tant bien que mal de tout garder sous contrôle. De l'ingérence de leurs amis à leur famille intrusive, sans oublier l'enterrement de vie de garçon façon Sandy, Paul et Vince vont avoir du pain sur la planche.

Avis de Anne_B :

Ils se marient ! Cette fois, ça y est, le mariage est proche pour Paul et Vince. Mais avant cette date, tous les deux vont avoir à gérer de nombreuses choses.

Tout d'abord, les doutes de Paul : en effet, son manque de confiance en lui continue de lui poser problème. Ensuite, il y a les essayages mais aussi l'écriture des vœux, les cours de danse pour apprendre à valser, la soirée d'enterrement de vie de garçon organisée par Sandy. Bref, les deux amoureux ont de quoi s'occuper...

Le ton est aussi amusant que dans les tomes précédents. Il est même carrément désopilant, avec des dialogues qui sont souvent complètement décalés. Mais il n'y a pas que du rire, l'auteur sait aussi parfaitement alterner le loufoque et l'émotion. Il a les mots justes pour décrire notamment l'affection et l'amour entre les personnages.

Tous les protagonistes rencontrés précédemment sont fidèles au rendez-vous. C'est un pur plaisir que de retrouver Vince, toujours aussi adorable et touchant ; il prouve une fois de plus que même si les gens le considèrent souvent comme un idiot, il a la justesse du cœur qui le rend irrésistible. Sandy est fidèle à lui-même, le meilleur ami de Paul est quelqu'un sur qui l'on peut compter et depuis qu'il est en couple avec Darren, ils filent tous les deux le parfait amour. Sans oublier les parents de Paul tellement aimants, Nana la mamy déjantée, le perroquet homophobe et Roulettes le chien à deux pattes. Et puis Corey/Kori qui est complètement partie prenante dans la famille à présent. Charlie est là lui aussi et le Daddy a trouvé son bonheur en la personne de Robert. C'est grâce à lui d'ailleurs qu'on aura notre 4e tome parce que Robert a un fils, Jeremy, un professeur canon qui fait complètement craquer Corey/Kori.

Enfin bref, je me suis régalée dans ce tome feel good et juste pour la petite histoire, je n'entendrai plus jamais Toxic de Britney Spears sans imaginer Sexy Paul faisant une lap dance à Vince ! C'est piquant et haut en couleurs, celles du drapeau arc-en-ciel et c'est génial à lire !

Extrait :

- Bon Dieu, m'écriai-je, arrachant mes écouteurs pour les jeter sur le bureau de mon box. Si je pouvais quitter ce boulot et ne plus jamais avoir à penser à des assurances auto, je serais la personne la plus heureuse sur Terre. Il n'y a pas pire endroit au monde.
- Et l'Irak ? me demanda Sanford Steward, mon meilleur ami, de l'autre côté de l'allée. Là-bas, on te tue pour avoir mangé du gâteau ou porté des bretelles.
Je le regardai en fronçant les sourcils.
- Je ne pense pas que ce soit tout à fait exact.
- Tu y es déjà allé ?
- Euh... non.
- Alors tu n'en as aucune idée.
Il prit une lime sur son bureau et commença à la passer sur ses ongles.
- Crois-moi, Paul. Je sais de quoi je parle. Je suis une drag-queen.
Je fus à peine capable de me retenir de lever les yeux au ciel.
- Je ne sais pas combien de fois je vais devoir te répéter que ça ne fonctionne pas comme ça.
- Bien sûr que si. Tout le monde sait que les drag-queens sont plus instruites que n'importe qui. C'est écrit dans la Bible gay. " Puis Dieu, dans toute sa fabulosité, a décrété qu'il y aurait la lumière, et cette lumière est apparue sous la forme d'un homme portant une perruque et des bottes sensass. Et c'était bon, et le monde en était plus joyeux. "
Je gémis et posai ma tête sur mon bureau.
- Ça, ça causerait ta lapidation en Irak.
- Heureusement qu'on n'y va pas, alors.