To your eternity (Tome 1), de Yoshitoki Oima

To your eternity (Tome 1), de Yoshitoki Oima

Genre : Shonen, Fantastique

Nationalité : Japonais

Date de publication : 2018

Traduction : Djamel Rabahi

Adaptation graphique : Martin Berberian (B.L.A.C.K Studio)

Éditeur : Éditions Pika

Note :  To your eternity (Tome 1), de Yoshitoki Oima To your eternity (Tome 1), de Yoshitoki Oima To your eternity (Tome 1), de Yoshitoki Oima To your eternity (Tome 1), de Yoshitoki OimaTo your eternity (Tome 1), de Yoshitoki Oima

To your eternity (Tome 1), de Yoshitoki Oima


Résumé :

Une mystérieuse sphère a été déposée sur Terre. Elle peut adopter la forme de tout ce qu’elle touche. La mort ne peut la vaincre. D’abord simple pierre, elle va prendre l’apparence d’un loup qui a succombé à ses blessures et faire la rencontre d’un jeune garçon abandonné de tous …

Ici débute un voyage éternel …


Mon avis :

Après être tombée complètement sous le charme de A Silent voice, il me tardait de me plonger à nouveau dans l’univers de Yoshitoki Oima. Et, comme attendu, je n’ai pas su résister face à son talent. 

Que dire si ce n’est que j’ai été transportée dès les premières pages. Dès le début, beaucoup de questions s’offrent à nous, on sait peu de choses sur cette entité descendue sur Terre. On suit son parcours sur notre planète, on observe son évolution au fil de ses rencontres et, sans s’en rendre compte, on s’attache à elle. Ce personnage silencieux et énigmatique nous envoûte, tout comme l’ambiance de ce manga. À la fois étrange et profonde, avec une petite goutte de légèreté apaisante, cette histoire, des plus intrigante, est à mon sens des plus prometteuses. Et même si nous sortons de ce premier tome avec encore plus d’interrogations qu’à son commencement, cela n’enlève rien à son charme.

Bien au contraire, c’est tout l’inverse car cela nous fait languir. D’autant plus que cette intrigue est soutenue par des personnages terriblement attachants, et ce même-ci certains n’apparaissent pas longtemps. Yoshitoki Oima a réalisé l’exploit de me faire pleurer dès les premiers chapitres, alors même que l’histoire n’en était qu’à ses balbutiements. Il est vrai que je suis quelque peu hypersensible, mais je doute qu’il soit possible de rester insensible face à certains aspects, à la fois forts et poétiques, parfois cruels et troublants. Il y a beaucoup de justesse dans les sentiments exprimés dans les personnages et c’est sans nul doute ce qui les rend si attachants. La petite March est de loin mon personnage préféré. Cette petite fille, pleine d’innocence, drôle contre son grès, et pleine de vie possède aussi une force et une détermination surprenante. L’idée de la voir évoluer dans les prochains tomes est terriblement enthousiasment. Mais il en va aussi de même pour les autres personnages.

En fait, je suis impatiente d’en découvrir plus sur cet univers, sur cet être surnaturel et les personnes qui croiseront son chemin au cours de son aventure. Je crains toutefois de devoir investir dans une boîte de mouchoir car je pressens que la mangaka va nous faire vivre des émotions que mon petit coeur d’artichaut n’est probablement pas capable de supporter. Néanmoins, je pressens aussi que ce manga ne cessera de gagner mon respect et ne cessera de m’envoûter. Peut-être même prendra t-il une place sur le haut du podium de mes mangas préférés ?

Pour connaître la réponse à cette question, il ne me reste plus qu’à me plonger prochainement dans la suite de cette série où la poésie se mêle à l’étrange avec une précision déconcertante. Et mon petit doigt me dit que je ne vais pas bouder mon plaisir.

Bises à vous mes petits bouquineurs !
To your eternity (Tome 1), de Yoshitoki OimaTous droits réservés

L’auteure :

To your eternity (Tome 1), de Yoshitoki Oima

Yoshitoki Oima est une jeune mangaka. N’appréciant pas trop l’école, elle préfère dessiner.
En 2008, elle participe à un concours de jeunes auteurs organisé par Kodansha, elle n’a alors que 19 ans quand elle remporte le 1er prix avec « A Silent Voice », un manga aux thématiques singulières et difficiles : le handicap et l’ijime (brimades dans le milieu scolaire).
Si elle n’a pas de handicap particulier, l’auteur a été sensibilisée très tôt à ces sujets grâce à sa mère, interprète en langue des signes qui l’aide dans la manière de représenter les échanges muets des personnages de « A Silent Voice ».

Publicités

wallpaper-1019588
Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois