La planète des 7 dormants

La planète des 7 dormants

Gaël Aymon, publié en 2018. Sciencefiction

La note 

1/5 (abandon à 75%)

La critique 

A la fin de ma lecture, je me suis dit que je n’écrirais pas de chronique sur ce roman pour la simple et bonne raison que je n’avais rien de bien à dire dessus et que je ne voulais pas plomber un auteur. J’ai pour habitude de trouver du positif dans chaque roman et de l’exposer dans chaque chronique, mais avec La planète des 7 dormants, ce fut mission impossible car hormis la couverture, rien ne m’a plu.

Je vais commencer en disant que malgré le résumé plus qu’alléchant, le roman ne tient pas ses promesses avec le contenu, qui est un véritable assommoir. Il ne se passe rien, et même quand il y a un petit peu d »‘action », j’avais l’impression que celle-ci était trop lente, pas assez imagée, bref impossible à s’imaginer. L’auteur traîne, traîne et traîne encore, et honnêtement j’appréhendais ma lecture chaque fois que j’y retournais… quand j’avais envie d’y retourner.

En plus de ça, impossible de m’attacher aux personnages qui sont trop nombreux dès le départ, et auxquels je n’ai pas réussi à m’identifier. Je ne me souviens ni de leurs noms ni de qui était qui, et encore moins de leur rôle dans le récit. Ils n’étaient pas « réels » pour moi, et ce pour chacun d’entre eux. Ils ne sont pas creusés, pas développés, pas attachants… Ils n’ont rien qui puisse donner envie de continuer à lire.

Alors quand ni le récit ni les persos plaisent, il reste quoi ? L’écriture. Elle aurait pu remonter le niveau mais même là ça pose problème parce que l’écriture est fade, sans intérêt, trop simple. Des dents vont peut-être grincer mais j’ai eu l’impression de lire une rédaction qu’un collégien/lycéen doit faire pour l’école, sans particularité ni rien, juste quelqu’un qui écrit parce qu’il doit écrire. Et c’est là que j’ai fini par lâcher complètement l’affaire et je suis passée à autre chose parce que j’ai pour principe de ne pas me forcer si une lecture ne me plaît pas.

Bref, un abandon et une grosse déception. Merci tout de même à Nathan et Léna pour l’envoi !


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois