The Dark Prince Charming est une histoire de Batman en deux parties. Elle a aux manettes Enrico Marini. Dans le premier livre, le Joker faisait son grand retour à Gotham et kidnappait une petite fille. La mère de cette dernière clamait haut et fort que Bruce Wayne en était le père. Est-ce vrai ? Ce qui compte, c’est de sauver cette enfant des griffes d’un fou prêt à tout pour satisfaire sa belle : Harley Quinn. Si la fin de la première partie du scénario était frustrante, celle de la deuxième ne fait non plus pas de cadeau au lecteur. Mais le point d’interrogation qui naît alors dans son esprit brille de mille feux et offre à la lecture une agréable richesse. Avant d’arriver à cette jolie conclusion, l’auteur et dessinateur continue à s’amuser comme un fou avec ses héros, à rendre hommage à des œuvres cinématographiques culte. L’action est quasiment omniprésente, le Joker a un humour unique, Alfred est bienveillant et malicieux, Catwoman a des plans bien à elle. L’enquête menée ici, captivante, drôle, trépidante, angoissante, a de quoi satisfaire les fidèles de la chauve-souris mais aussi accueillir des petits nouveaux dans la grande aventure. Elle est encore une fois servie par des planches impeccables, par des « plans » souvent sublimes.

Présentation de l’éditeur :
Batman remue désespérément la ville de Gotham pour trouver des traces de la petite Alina, sa fille présumée, enlevée par son pire ennemi, le Joker. Mais le clown psychopathe se moque pas mal de l’homme chauve-souris : pour lui, c’est Bruce Wayne qui détient la clé de son problème. Et le Joker est prêt à tout pour satisfaire les besoins de sa bien-aimée Harley Quinn. Même à sacrifier la vie d’une petite gamine. Car comme il le dit lui-même : « C’est dans les contes de fées que les histoires finissent bien… et ceci n’en est pas un ! »