L’Arbre des pendus, de Ben Aaronovitch

L’Arbre des pendus, de Ben Aaronovitch L’Arbre des pendus, de Ben Aaronovitch

Le Dernier apprenti-sorcier T6 : L’Arbre des pendus de Ben Aaronovitch, traduit de l’anglais (Grande Bretagne) par Benoît Domis, J’ai lu, 2018, 376 pages.
Version audio narrée par Kobna Holdbrook-Smith.

L’histoire

À l’emplacement actuel de Marble Arch, à Londres, se dressait jadis la tristement célèbre potence de Tyburn, surnommée l’arbre des pendus, où l’on exécutait les criminels les plus notoires du royaume. William Wallace ou Olivier Cromwell y auraient connu une fin funeste. Mais aujourd’hui, les riches demeures d’Oxford Street et de Mayfair, situées là où les condamnés faisaient leurs derniers pas, sont le théâtre d’événements pour le moins étranges. Peter Grant, agent de la Police Métropolitaine de Londres et dernier apprenti sorcier du royaume, mène une nouvelle fois l’enquête…

Note : 5/5

Mon humble avis

Avec ce sixième tome, je vais forcément dévoiler des éléments d’intrigue des tomes précédents, si vous préférez aller jeter un œil aux chroniques précédentes pour ne pas tout vous gâcher, suivez le tag « Le Dernier apprenti sorcier » 😉

Après son escapade dans la campagne anglaise, Peter est de retour à Londres pour affronter une enquête qui va lui donner du fil à retordre puisqu’elle implique la fille d’une déesse de rivière, en l’occurrence Tyburn. Et les menaces qui pèsent sur lui s’il n’arrive pas à innocenter sa fille vont le mettre dans un sacré pétrin. Au milieu de tout cela, sa relation avec Beverly continue le plus naturellement du monde, même si ce n’est pas gagné… et on ne sait pas combien de temps cela peut durer. Mais je trouve leur dynamique chouette et c’est avec plaisir qu’on les retrouve de temps en temps.

En revanche, ma meilleure (re)découverte sur ce tome est le personne de Guleed, une détective avec laquelle Peter va travailler tout le long du tome. Si on l’avait déjà aperçu dans le troisième tome, Murmures souterrains, ici elle est un personnage à part entière et tout simplement merveilleuse. Musulmane, elle porte le hijab, n’a pas sa langue dans sa poche et entend bien faire régner l’ordre. Encore une fois, Ben Aaronovitch ne fait pas juste de la représentation pour une histoire de quota ou pour qu’on lui lance des fleurs, on sent qu’il a fouillé la question pour que ses personnages soient, encore une fois, au plus près de la réalité. Et je ne dis jamais non à un personnage supplémentaire de femme qui sait en découdre et qui n’est pas un faire-valoir.

Comme Peter se retrouve mêlé à la famille de Tyburn, il va automatiquement être amené à se poser des questions (ou du moins plus que d’habitude, on commence à le connaître…) sur toute la magie, les explications et l’historique qui existent derrière les déités des rivières. Et il est possible qu’il n’apprécie pas ce qu’il découvre.

C’est toujours un réel plaisir de se plonger dans l’univers créé par Ben Aaronovitch, de quoi me faire regretter d’arriver bientôt au dernier tome publié… mais qu’à cela ne tienne, il reste encore des comics et des nouvelles à explorer !


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