Cinq branches de coton noir

Cinq branches de coton noirÀ Philadelphie, en 1776, des indépendantistes demandent à Mrs Betsy de fabriquer ce qui deviendra le tout premier drapeau des États-Unis d’Amérique. Sa domestique, Angela Brown, en profite pour dissimuler sur l’ouvrage quelque chose de très symbolique. En 1944, alors que Lincoln Bolton est à Douvres et fait face au racisme jusque sur le front, sa sœur découvre le journal de Miss Brown dans les effets personnels de leur tante. Quelques temps plus tard, Lincoln et deux autres camarades sont engagés en tant que Monuments Men pour retrouver un mystérieux drapeau volé par les nazis comme d’autres milliers d’œuvres d’art.

Cinq branches de coton noir est une bande dessinée d’Yves Sente et Steve Cuzor. Elle traite de la ségrégation raciale en Amérique du dix-huitième au vingtième siècle à travers une histoire tellement forte et sublime que le lecteur aimerait de tout son cœur qu’elle soit vraie. Le voyage d’une époque à une autre tout le long du récit se fait avec une grande aisance. Cette histoire qui devient très vite comme une évidence au cœur de l’Histoire est captivante. Elle est racontée sur presque 200 pages et à travers des planches toutes plus époustouflantes les unes que les autres. Les personnages qui les animent, où qu’ils se trouvent sur la frise du temps, sont beaux, courageux, attachants, puissants. Pas étonnant alors que certaines scènes prennent aux tripes. Aux éditions Dupuis, dans la collection Aire Libre, une fresque aux airs de grand film tout à fait remarquable et inoubliable.

Cinq branches de coton noir Cinq branches de coton noir

Présentation de l’éditeur :
Philadelphie, 1776. Mrs Betsy est dépêchée par les indépendantistes américains pour concevoir le tout premier drapeau des futurs États-Unis d’Amérique. Sa domestique, Angela Brown, décide alors de transformer cet étendard en un hommage révolutionnaire, en y adjoignant en secret un symbole inestimable… Douvres, 1944. Le soldat Lincoln se morfond dans son camp militaire, entre discriminations raciales et bagarres quotidiennes. Jusqu’à ce qu’il reçoive une lettre de sa sœur, Johanna, annonçant qu’elle a découvert dans les possessions de leur tante décédée les mémoires d’Angela Brown – rien de moins qu’un témoignage d’une rareté et d’une valeur exceptionnelles. Si l’histoire relatée dans ces mémoires est réelle, alors c’est l’histoire des ÉtatsUnis qui est à récrire. Sauf que l’emblème américain est aux mains des Allemands nazis, qui l’ont dérobé ainsi que d’innombrables trésors, au cours de leurs pillages. S’ensuit donc la mise en place d’une opération de la plus haute importance, à laquelle participe Lincoln… Quand Yves Sente rencontre Steve Cuzor, c’est la petite histoire et la grande Histoire qui se percutent dans un album aux allures d’épopée. Par l’ampleur de sa narration et la densité de son graphisme, ici sublimé par le noir et blanc du tirage de luxe, Cinq branches de coton noir est d’ores et déjà une œuvre mémorable.

Cinq branches de coton noir

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