Mange, prie, aime

Elizabeth a la trentaine et tout ce qu’il lui faut : un mari avec lequel elle pense à avoir un enfant, une carrière, une belle maison. Dans sa tête, tout n’est pourtant pas si posé. Les doutes et la peur l’envahissent régulièrement. Alors, elle divorce. Mais la déprime s’installe. Elizabeth vit une nouvelle histoire d’amour mais celle-ci ne la comble pas plus. Un jour, la jeune femme décide de partir seule en voyage, de tout quitter pour se retrouver elle-même, se recentrer, se rencontrer de nouveau. Elle commence par l’Italie et sa nourriture. Elle se dirige ensuite vers l’Inde où elle apprend la méditation. L’Indonésie l’accueille finalement pour plusieurs mois.

Ces trois destinations forment les trois parties du roman d’Elizabeth Gilbert. Elles sont chacune découpées en 36 chapitres plus ou moins longs. Le lecteur est constamment dans la tête, très occupée, d’Elizabeth. Ses péripéties introspectives sont entrecoupées de mises au point et de faits culturels, et de retours en arrière aussi. La narratrice est touchante, drôle et donc évidemment très attachante. Ce qu’elle vit est sans aucun doute riche et puissant. Elle a effectivement fait quelque chose que beaucoup rêveraient de faire, aimeraient être capables de faire, ou devraient faire peut-être. Elle donne régulièrement envie d’abandonner le quotidien au fil de la lecture pour sûr. C’est alors bien dommage que le texte de Mange, prie, aime, très compact de bout en bout, soit parsemé de longueurs. L’entrain perd de sa force à plusieurs reprise, revient, puis repart, telle une vague. C’est un peu éreintant. La version écrite aurait sûrement mérité d’être présentée de manière plus vivante. Catherine Creux lit cette expédition pour la version audio chez Audible. Elle embarque le « lecteur » avec elle. Elle est Elizabeth, ses tourments, ses découvertes, ses envies. Elle est sa voix dans tous les sens du terme. L’écouter est un délice et l’exercice rend d’ailleurs moins fastidieux certains passages. Elizabeth est un personnage fort devenu culte. Il faut faire sa rencontre en dépit de ce qu’il est possible de moins apprécier dans son histoire, elle est sûrement capable de changer des vies.

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Présentation de l’éditeur :
A trente et un ans, Elizabeth Gilbert possède tout ce dont une Américaine ambitieuse peut rêver : un mari dévoué, une belle maison, une carrière prometteuse. Elle devrait nager dans le bonheur, pourtant elle est rongée par l’angoisse, le doute, l’insatisfaction… S’ensuivent un divorce, une dépression et une liaison désastreuse qui la laissent exsangue et encore plus désemparée. Elle décide de tout plaquer pour partir seule à travers le monde. À elle de se construire la vie qu’elle s’est choisie ! En Italie, elle goûte aux délices de la dolce vita et prend les « douze kilos les plus heureux de sa vie », en Inde, ashram et rigueur ascétique l’aident à discipliner son esprit (lever à 4 heures du matin, méditation et nettoyage des sols !) et en Indonésie, elle cherche à réconcilier son corps et son âme pour trouver l’équilibre qu’on appelle le bonheur… Elizabeth Gilbert nous invite à un voyage vers l’inconnu joyeux et émouvant, libéré des mascarades et faux-semblants. À travers une mosaïque d’émotions et d’expériences culturelles, elle a su conquérir le cœur de millions de lectrices qui ont aimé pleurer et rire avec elle. Et qui rêvent de changer de vie, elles aussi…

Mange, prie, aime

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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois